jesus
                                                                           

                 ***remise a jour fréquentes du site****


 

Que toutes nos pensées soient telles que, si on te demandait à tout instant ce que tu penses, tu puisses toujours l’avouer sans honte.
— Marc-Aurèle

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Se donner soi-même 
Que dois-je faire pour obtenir la sagesse, pour vivre en bon chrétien et faire rayonner la joie de l'Évangile ? Il faut aimer et donner envie d'aimer. Le discernement, l'ouverture à Dieu et au prochain sont des fruits de la prière. Aimer, partager avec les autres, c'est aussi se donner soi-même, comme sainte Thérèse de Lisieux.
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La gentillesse, c’est du soleil pas cher, qui peut toujours briller et faire des heureux.
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Évangile de Jésus-Christ selon St Luc : 
« Reproches aux pharisiens et aux docteurs de la Loi : vanité et hypocrisie » 
 
Alléluia. Alléluia. 
La loi du Seigneur est joie pour le cœur,
lumière pour les yeux. 
Alléluia. (cf. Ps 18, 9) 
 
Jésus disait :
Quel malheur pour vous, pharisiens, 
parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, 
comme la menthe et la rue 
et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. 
Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. 
Quel malheur pour vous, pharisiens, 
parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, 
et les salutations sur les places publiques. 
Quel malheur pour vous, 
parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas 
et sur lesquels on marche sans le savoir. » 
Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : 
« Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » 
Jésus reprit : 
« Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, 
parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, 
et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. »

Ah, ça, il ne fait pas bon être un pharisien en face de Jésus. Quant au docteur de la loi, il a perdu une occasion de se taire, parce qu'il y a aussi des reproches contre lui.
Pourtant, les pharisiens et les docteurs de la loi sont des gens religieux, ce sont même des spécialistes de la religion, des gens qui s'intéressent à tout ce qui touche à Dieu. Comment se fait-il qu'ils soient, selon Jésus, si loin du compte après avoir mis tant de temps et d'efforts à scruter la parole de Dieu ?
C'est qu'en fait, malheureusement pour eux, ils ont une conception primitive du rapport avec Dieu, je veux dire une conception qui se rapproche de celle des peuples primitifs.
En effet, ils voient Dieu comme quelqu'un avec qui il faut traiter, parce que, sinon, il peut nous causer des problèmes : il faut donc lui donner quelques bricoles, en échange d'une bénédiction qui nous assure la paix et l'abondance. On lui offre quelques sacrifices, un pourcentage de nos biens, bref des choses matérielles, et en échange il les fait fructifier et nous protège de tout mal, et une fois qu'on est tranquilles avec ça, on peut vaquer à ses affaires, dans lesquelles Dieu n'a aucune raison de mettre son nez. 
Sauf que le Dieu que Jésus est venu nous annoncer ne fonctionne pas tout à fait comme ça, ce n'est pas un marchand de tapis qui monnaye ses bénédictions et qui nous laisse tranquille une fois qu'il est repu de nos sacrifices.
Jésus vient nous annoncer un Dieu Amour, qui n'a que faire des cadeaux qu'on lui fait pour se débarrasser de lui, mais qui veut que nous aimions notre prochain comme nous même, quel qu'il soit, jusqu'à donner notre vie pour lui, comme il le fait lui-même pour nous. 
Ce que Jésus reproche aux pharisiens et aux docteurs de la loi, c'est qu'ils auraient dû savoir tout ça, parce que tout est contenu dans les Écritures. Seulement, ils ne les ont pas scrutées pour chercher la volonté de Dieu, mais leur propre intérêt, du coup ils n'y ont trouvé que ce qui leur convenait, et ont négligé ce qui était essentiel. 
C'est toujours un risque, de vouloir détourner la religion à ses propres fins, de s'en servir au lieu de chercher à servir Dieu. La tentation d'offrir des babioles à Dieu en échange de l'impunité n'est jamais très loin de l'humanité : "Je t'ai donné des prières, j'ai été à la messe, ça va maintenant, laisse-moi tranquille, ne te mêle pas de mes affaires".
Oui, la tentation du pharisaïsme n'est pas morte, et il n'est pas inutile, de temps en temps, de se demander si on cherche à faire la volonté de Dieu dans notre vie, ou si on cherche à ce que ça soit lui qui fasse la nôtre... 
P. Fabrice Chatelain (Aix-en-Provence)
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J’attends tout de la miséricorde de Dieu. Personne, après l’avoir choisi pour ami, n’a été abandonné de lui.
— Sainte Thérèse d’Avila
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La foi comptée comme justice 
Tout baptisé est invité à proclamer l'Évangile à toutes les créatures, sans craindre ceux qui tuent seulement le corps. Dieu prend soin de ses enfants et veut les sauver.

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Ne juge pas, mais fais le bien 
Les véritables noms de Dieu révélés en Jésus Christ, sont : Amour, Miséricorde, Vérité et Justice. L'aimer, le prier, le servir, c'est s'engager à faire connaître ces noms.


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Ouvrons toujours les yeux sur les vertus et les qualités du prochain, et que l’ampleur de nos fautes nous voile ses défauts. Cette manière de faire… mène à une vertu de grand prix : celle qui consiste à estimer les autres meilleurs que soi.
— Sainte Thérèse d’Avila
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Évangile de Jésus-Christ selon St Luc : 
« Dans la persécution, le Saint-Esprit assistera les disciples » 
 
Alléluia. Alléluia. 
Donne-nous, Seigneur, l'Esprit de vérité : 
qu'il témoigne dans nos cœurs ! 
Alléluia. (cf. Jn 15, 26.27)
 
Jésus disait à ses disciples :
« Je vous le dis : 
Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, 
le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. 
Mais celui qui m’aura renié en face des hommes 
sera renié à son tour en face des anges de Dieu. 
Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; 
mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné. 
Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, 
les magistrats et les autorités, 
ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. 
Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. »

— Acclamons la Parole de Dieuj

Je retiens des paroles de Jésus trois convictions.
1. Celui qui choisit de faire confiance au Christ pour conduire sa vie ne sera jamais déçu. Le Christ se fera son témoin en toutes circonstances, dès maintenant et y compris lors du jugement final (devant les anges de Dieu).
Celui qui renie sa foi sera renié : mais l'exemple de Pierre, qui renia Jésus par crainte pendant la passion, montre que le reniement est pardonné dès qu'on revient vers lui.
2. Toute personne humaine dit un tas de choses chaque jour. Elle peut, à certaines heures, dire des choses non fondées sur Dieu, sur le Fils de l'homme, sur la religion, etc. Toutes ces paroles  irréfléchies peuvent être pardonnées.
Par contre, celui qui dira et maintiendra des affirmations mensongères  contre l'évidence, alors qu'il sait clairement qu'il est en train de soutenir des idées contraires à l'objectivité, il ne lui sera pas pardonné, tant qu'il persistera dans cette attitude perverse. Par exemple, dire que Jésus est un démon, un être profondément mauvais, alors que tout son comportement prouve le contraire, et qu'on en a l'évidence, c'est cela le blasphème contre l'Esprit Saint. Aucun pardon ne peut effacer la mauvaise foi : celle-ci doit d'abord être reconnue pour être pardonnée.
3. Et enfin, dit Jésus, restez paisibles intérieurement quand on vous pose des questions en vous menaçant, en vous traînant devant des autorités humaines ou religieuses dont les intentions sont mauvaises à votre égard. Ne soyez pas perturbés. Ne tremblez pas, même si vous ne savez pas ce qu'il faudrait dire pour vous justifier. Ne stressez pas : au bon moment, vous direz ce qu'il convient de dire : l'Esprit de Dieu vous éclairera.
Trois convictions qui sont autant de raisons de faire toujours confiance, dans la paix intérieure. Dieu veille. Croyez-le.
Jean-Charles Thomas, ancien évêque de Corse et de Versailles,
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J’apprends plus devant mon crucifix que devant tous les livres.
— Saint Thomas d’Aquin
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Si tu veux vivre, tu dois Aimer.
— Sœur Emmanuelle
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Évangile de Jésus-Christ selon St Luc : 
« Attendre le retour du Seigneur : parabole de l'intendant fidèle » 
 
Alléluia. Alléluia. 
Heureux celui qui veille dans la prière : 
il sera jugé digne de paraître debout devant le Fils de l'homme. 
Alléluia. (cf. Lc 21, 36)

Bien faire chaque jour ce qu’on a à faire, voilà une belle façon de vivre. Une belle façon d’être en relation avec celui qui nous a confié cette tâche. Celui que Jésus appelle Dieu.
Car c’est Dieu qui a demandé aux humains de maîtriser l’univers, de cultiver le jardin qu’est la planète terre, de vivre en couple et de s’aimer, de mettre au monde des enfants et de les élever jusqu’à ce qu’ils soient capables, à leur tour, d’entrer dans le grand dessein de Dieu pour le monde.
Aucune action humaine n’est étrangère à cette perspective.  Accomplir cette tâche, en ayant conscience qu’elle nous a été confiée par Dieu, c’est être fidèle, veiller, attendre, préparer le royaume de Dieu.
Mais si on dénature le service à accomplir, si on essaie de le retourner contre Dieu et contre les autres, si on se comporte en mauvais maître de maison, en mauvais père ou mère de famille, en laissant en jachère le jardin à cultiver, en cassant ce que la nature nous offre, en vivant n’importe comment : alors viendra le jour où nous serons jugés, condamnés.
Vivre comme des personnes conscientes et responsables, c’est agir au mieux et pour le bien commun. C’est imaginer et mettre en œuvre ce qui fait du bien à tous. C’est respecter la vie, la santé, la croissance, le développement durable.
Pierre a demandé si ce genre de parabole était valable seulement pour lui ou pour tous ? Évidemment, Jésus pensait à tous les humains, puisque la création a été remise par Dieu à l’ensemble des humains. Mais ceux à qui on confie la responsabilité des autres sont tenus, encore plus que les autres, d’y penser, de veiller, d’accomplir fidèlement sa mission.

Aujourd’hui, essayez de voir comment tout ce que vous allez faire, met en valeur la création  et développe les valeurs que Dieu aime. Vous serez surpris de comprendre à quel point votre vie et vos occupations ne sont pas neutres. Et vous vous aimerez, et vous aimerez la place que vous occupez dans l’histoire de l’humanité et de la création.
Jean-Charles Thomas, ancien évêque de Corse et de Versailles
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Recevoir l'Eucharistie, c'est entrer en communion profonde avec Jésus. «Demeurez en moi, comme moi en vous». Cette relation d'union intime et mutuelle nous permet d'anticiper, en quelque manière, le ciel sur la terre. N'est-ce pas là le plus grand désir de l'homme ?
— Saint Jean-Paul II 

Nul doute que Karol Wojtyla n’ait souvent médité cet Évangile du « feu sur la terre ».
Il a expérimenté dans sa jeunesse le feu mis par les hommes dans toute l’Europe, il a voulu toute sa vie répandre le feu de l’amour du Christ.Paraphrasant une expression de sainte Catherine de Sienne, il avait dit aux deux millions de jeunes présents à Rome pour les J.M.J. de l’an 2000 : « Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! » (cf. Lettre 368).
Le monde entier peut témoigner de la puissante énergie déployée par ce premier pape polonais au service de l’Église et des hommes pendant ses 27 années de pontificat. Il faut l’avoir vu prier pour en comprendre l’origine. Abîmé dans un cœur à cœur avec Dieu, toujours à genoux, immobile, il vivait sa prière. Il revenait plusieurs fois par jour recharger son agir dans le foyer inouï de l’Amour Divin.
Le baptême évoqué par Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui (le même que dimanche dernier, offert à Jacques et Jean), est celui de la souffrance et du martyr. En 1942 déjà saint Jean-Paul II avait frôlé la mort en étant renversé par une voiture. Affaibli par l’attentat de 1981, il subit ensuite six opérations. Atteint d’un cancer et de la maladie de Parkinson, il fut un exemple pour des millions de personnes malades et mourra à la tâche.
Il est fêté le 22 octobre, car cette date correspond à son intronisation en 1978 lorsqu’il avait prononcé son célèbre : « N'ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ. À sa puissance salvatrice, ouvrez les frontières des états, des systèmes politiques et économiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation et du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait ce qu’il y a dans l’homme ! Et lui seul le sait ! »
Son immense enseignement comme vicaire du Christ a comporté de nombreuses « paroles de feu ». Mais n’oublions jamais qu’il a été très vite contesté, attaqué, moqué, y compris dans l’Église. Quelques années auparavant, c’est lui qui avait convaincu Paul VI de publier l’encyclique Humanae Vitae en 1968, enseignement qui a divisé l’Église jusque dans ses théologiens et ses évêques.
Conscient que la vérité de l’Évangile et de la doctrine catholique ne se divisent pas, il a osé poser un certain nombre d’actes prophétiques. Son enseignement moral n’a pas pris une ride et est toujours celui de l’Église.
L’actualité immédiate de l’Église – le second synode sur la famille – doit nous inciter à nous plonger dans la prière (on peut dire chaque jour la prière du Pape François adressé à la Sainte Famille) plutôt que de plonger dans la polémique distillée par de nombreux journaux et autres blogs.
Et si nous (re)lisions ses deux encycliques  Veritatis Splendor (1993) sur l'enseignement moral de l'Église et  Evangelium vitæ (1995) sur la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine ? 

Nous pouvons aussi réciter la prière après la Communion dans la Messe d’aujurd’hui : Que cette communion, Seigneur notre Dieu, ravive en nous l’ardeur de la charité et nous brûle de ce feu qui dévorait saint Jean-Paul II alors qu’il se dépensait pour ton Église.
Don Stéphane Pélissier, curé de Saint Raphaël
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Lc 13, 1-9
Ce texte n'est actuellement pas disponible en version audio.

Évangile de Jésus-Christ selon St Luc : 
«  Sans cesse, Dieu nous invite à nous convertir » 
 
Alléluia. Alléluia. 
Mon Dieu tu ne désires pas la mort du pécheur, 
mais qu'il renonce à ses chemins, et qu'il vive. 
Alléluia. (cf. Ez 33, 11) 
 
Un jour, des gens qui se trouvaient là rapportèrent à Jésus 
l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, 
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. 
Jésus leur répondit : 
« Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs 
que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? 
Eh bien, je vous dis : pas du tout ! 
Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. 
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, 
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 
Eh bien, je vous dis : pas du tout ! 
Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » 
 
Jésus disait encore cette parabole : 
« Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. 
Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. 
Il dit alors à son vigneron : 
“Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, 
et je n’en trouve pas. 
Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” 
Mais le vigneron lui répondit : 
“Maître, laisse-le encore cette année, 
le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. 
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. 
Sinon, tu le couperas.” »

— Acclamons la Parole de Dieu

À quoi servirait un boulon sans écrou ? Que ferait-on d’une auto sans essence ? À quoi servirait un barrage sans eau ? Que serait une branche sans racine ? À quoi bon un figuier sans figue ? …
On est tous d’accord pour trouver qu’un boulon ne tiendra rien sans écrou et qu’il est vain d’avoir une voiture si on n’a pas d’essence.
On comprend alors sans trop de problème le discours de ce propriétaire d’un domaine dans l’Évangile d’aujourd’hui … « À quoi bon lui laisser épuiser le sol ? Coupe ce figuier ! » Oui, à quoi bon le garder ?
Pourtant ne nous précipitons pas trop rapidement sur la hache prêt à couper ce qui nous semble stérile parce que ce figuier c’est un peu nous !
Tenez, je vais continuer mon énumération du début et vous allez voir que, parfois, nous sommes un peu comme ce figuier que nous n’hésiterions pas à couper.
À quoi bon un figuier sans figue ? À quoi peut servir un apôtre sans la prière ? Peut-on être catholique simplement de nom sans avoir un peu de foi ? Peut-on être chrétien sans que cela change réellement quelque chose à notre comportement dans notre vie de chaque jour ?
Peut-on être chrétien sans faire sien, le mieux possible, le programme de la loi des Béatitudes, le programme de sainteté que nous propose l’Église à la suite du Christ …
Pas simplement ce qui est possible aujourd’hui, mais aussi ce qu’il faut qu’on essaie de mettre en acte dans notre vie. Pas simplement ce qui nous paraît facile mais tout l’ensemble parce que l’on ne peut pas être chrétien à moitié ni être figuier uniquement parce que l’on a des feuilles de figuier …
Peut-on être chrétien sans rien changer à notre comportement à l’école, ou dans le monde du travail, dans les relations familiales ?
Peut-on être chrétien et ne pas être parfois en rupture par rapport à des habitudes de notre génération ?
Peut-on être chrétien et abuser sans retenue de tous les plaisirs que la société nous propose ?
Alors ce figuier, le coupons-nous ?
N’est-il pas plus sage de suivre le conseil avisé du vigneron dans l’Évangile: « Seigneur, laisse-le encore cette année. Le temps que je bêche autour … Peut être donnera-t-il du fruit à l’avenir ? »
Que voilà un sage conseil.

Et moi, qui si souvent me trouve bien stérile comme ce figuier, je suis tout réjoui d’avoir encore un peu de répit pour donner tous les fruits que je dois donner.
Abbé Jean-Michel Le Moal, Diocèse de Rennes

Où est le vrai péril ? 
Il est dans le refus de se convertir, car alors nous nous enfonçons dans le malheur. Mais comptons sur la patience de Dieu, qui ne cesse de nous faire confiance.

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Le drame de la faim dans le monde appelle les chrétiens qui prient en vérité à une responsabilité effective envers leurs frères, tant dans leurs comportements personnels que dans leur solidarité avec la famille humaine.
— Catéchisme de l’Église catholique...
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Jésus est la porte qui conduit vers le salut, une porte ouverte à tous.
— Pape François (Twitter, le 25 août 2013)



 
 
 



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