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S'il y a des gens qui voient le diable partout, il y en a d'autres qui ne le voient nulle part. Les deux positions sont fausses et le diable en tire parti. Il maintient les premiers dans une crainte servile et agit avec toute liberté envers les seconds. Qu'il soit ignoré ou adoré, l'important est qu'il puisse accomplir son travail de destruction.
          
                                                         jesus
                                                                           

                 ***remise a jour fréquentes du site****



La foi que je vis avec Jésus
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1. Le don de l’Esprit
1.1 Le Saint Esprit vient demeurer en nous.
1.2 Un fossé considérable entre mon esprit et mon âme
2. Le don de Jésus
2.1 Ce que Jésus a accompli à la croix est la réponse à tous nos besoins
2.2 Jésus amène la grâce pour accomplir en nous ce qu’il a accompli à la croix pour
nous
2.3 La grâce de Dieu au quotidien
2.4 Vivre de la grâce
3. Une grâce particulière : la foi de Dieu
3.1 La croyance et la foi
3.2 La foi pour le salut et la foi de Dieu
4 . Comment recevoir la foi de Jésus pour un besoin précis
-4.1 le commandement du Père : croire au nom de Jésus
-4.2 demeurer en Christ et laisser ses paroles demeurer en nous
5. Application pratique du changement de mon esprit
6. La guérison physique
7. La délivrance d’une habitude de péché
8. La délivrance de la peur
9. L’imposition des mains
10. La prière d’autorité
10.1 Généralités sur l’autorité de Jésus
10.2 L’utilisation de l’autorité de Jésus
La foi que je vis avec les autres
Marie
Nous ne pourrons jamais réaliser l’ampleur des souffrances que Jésus a acceptées et
subies pour nous. Mais nous ne réalisons pas non plus l’ampleur des bénédictions que le Père
a prévu pour nous en réponse au sacrifice de Jésus. Cette profusion de bénédictions résulte de
l’immense bonté de Dieu mais elle ne se conçoit pour nous que par un profond changement de
vie. Pour le permettre, Dieu a opéré un changement miraculeux de notre esprit. Dans ces
pages, nous découvrirons ces changements. Mais bien entendu nous devons avant tout avoir
présent à l’esprit le but de notre vie. Dieu nous a créés pour vivre une communion d’amour
avec lui et nous faire vivre de l’infinie richesse de sa grâce apportée par Jésus à la croix. Si la
communion avec Dieu est la préoccupation essentielle de notre vie, nous pourrons l’entretenir
dans notre cuisine, sur notre lit, dans notre salon, dans n’importe quelle situation et même au
milieu d’épreuves. Juste retour des choses, Dieu nous a aussi créés pour célébrer sa gloire et
proclamer sa bonté tout autour de nous. C’est d’abord cela que Dieu attend de nous, plus que
toute oeuvre humaine pour lui, aussi louable soit-elle. La Parole de Dieu est claire à ce sujet.

L’apôtre Paul dit que nous sommes devenus héritiers de Dieu « afin que nous servions
à la louange de sa gloire » (Ephésiens 1 :12), non pas pour apporter un petit plus à sa gloire,
mais pour la faire connaître autour de nous. La gloire de Dieu est bien différente de la gloire
humaine reposant le plus souvent sur la puissance, l’exploit, le pouvoir. Elle est plus proche
de la bonté que de la puissance. « La plus grande gloire de Dieu est qu’il est bon. La perle la
plus brillante dans la couronne de Dieu est sa bonté » nous dit Spurgeon. Un autre évangéliste
Roy Hession a écrit dans son ouvrage « Nous voudrions voir Jésus » : « La plus grande gloire
de Dieu consiste à nous assurer en Jésus le bonheur le plus complet ». Quelle bonté ! C’est

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tellement généreux et merveilleux que nous avons beaucoup de mal à le croire. La Parole de
Dieu l’atteste : « je suis l’Eternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; car
c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Eternel » (Jérémie 9 :24). Lorsque Moïse demande à
Dieu de lui montrer sa gloire, Dieu répond : « Je ferai passer devant toi toute ma bonté »
(verset 19). La Parole de Dieu atteste aussi que Dieu désire que nous fassions connaître sa
bonté : « Qu’on proclame le souvenir de ton immense bonté ! » (Psaume 145 :7). « Oh !
Combien est grande ta bonté, que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, que tu
témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, à la vue des fils de l’homme ». The
Everyday Bible remplace « à la vue des fils de l’homme » par : « Tu fais cela pour que tous le
voient ». Bien sûr, c’est par amour que Dieu nous manifeste sa bonté : « Je t’aime d’un amour
éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté » (Jérémie 31 :3). Un jour Dieu dit à Benny
Hinn : « Mon amour est plein de bonté et ma bonté regorge d’amour ». Alors, n’oublions
jamais que le désir de Dieu est de nous permettre de vivre de sa bonté, que l’apôtre Paul a
appelée « grâce », et qu’en retour nous ayons à coeur de proclamer sa gloire et sa bonté.

1. Le don de l’Esprit
1.1 Le Saint Esprit vient demeurer en nous
Lorsque j’ai accepté Jésus comme mon Sauveur et le Seigneur de ma vie, ce qui est
appelé « la nouvelle naissance », Dieu a renouvelé totalement mon esprit, l’a recréé, sanctifié,
rendu juste et incorruptible. Bien que possédant un esprit, une âme et un corps, seul mon
esprit est concerné par cette nouvelle naissance, mais nous verrons par la suite les
répercussions sur l’âme et le corps. Pour cela, mon esprit né de mes parents charnels a été
remplacé par un esprit nouveau né de Dieu (Jean 1 : 12-13), créé en Jésus-Christ (Eph 2 :10).

La nouvelle naissance est normalement accompagnée du baptême de l’Esprit Saint. Le
Saint Esprit vient demeurer dans mon esprit ; il représente aussi Jésus et le Père. Ma nouvelle
identité, c’est Dieu le Saint Esprit demeurant, vivant et agissant dans et au travers du corps
que Dieu m’a donné lors de ma première naissance par mon père et ma mère. Ainsi, mon
esprit est en quelque sorte une demeure de Dieu, la demeure de mon Dieu. C’est dans ce lieu
que le Père, le Fils et le Saint Esprit se proposent de demeurer si je n’y mets pas obstacle. Le
Saint Esprit vient en moi afin de me permettre de vivre la vie humaine et divine que Jésus
vivait durant son ministère terrestre. Il me remplit de la nature même de Christ. Par ce qui
appelé « le fruit de l’Esprit », le Saint Esprit développe en moi les qualités humaines de
Jésus : « l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la
tempérance » (Galates 5 :22) ; par cela, il me permet de vivre ma vie humaine en me
rapprochant le plus possible de ce que vivait Jésus lorsqu’il était sur terre en tant qu’homme.
Par ce qui est appelé « les dons de l’Esprit » et par l’onction de puissance, le Saint Esprit
m’équipe afin que Jésus puisse faire à travers moi les mêmes oeuvres divines, donc
surnaturelles, qu’il a faites durant son ministère terrestre : guérisons, délivrances, miracles,
signes, prodiges etc. Cela ne se fera pas « par des discours persuasifs de la sagesse mais par
une démonstration d’Esprit et de puissance » (1 Corinthiens 2 :4), mais selon la volonté de
Dieu et non la nôtre.

Le Saint Esprit demeurant en moi me donne le droit d’appeler Dieu le Père « Papa »,
« Papa chéri » qui est la meilleure traduction de Abba : « Dieu a envoyé dans mon coeur
l’Esprit de son Fils qui crie : Abba ! Père » (Galates 4 :6). Pour le Père, ma valeur, c’est celle
du sang de son fils versé pour moi à la croix : c’est une valeur inestimable. « J’ai revêtu
Christ » (Galates 3 :27), « celui qui remplit tout en tous » (Ephésiens 1 :23). Je fais partie des
« gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2 :19). Je suis « héritier de Dieu et cohéritier de
Christ » (Romains 8 : 17). C’est un changement miraculeux car, pour tout le reste de ma vie,

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je deviens enfant de Dieu et même « fils ou fille de Dieu parce que je suis conduit par
l’Esprit de Dieu » (Romains 8 :14). Ce changement considérable, surnaturel et miraculeux de
la nouvelle naissance ne concerne que notre esprit. Alors ne soyons pas étonnés si, le
lendemain de notre nouvelle naissance, nous n’avons remarqué aucun changement dans notre
vie. En effet, notre âme et notre corps n’ont pas été renouvelés, notre chair est restée la même.

1.2 Un fossé considérable entre mon esprit et mon âme
Il y a désormais un fossé considérable entre mon esprit qui ne connaîtra plus le péché
parce qu’il est de semence incorruptible et mon âme qui, au contraire, restera toujours tournée
vers le péché. Ma chair ne pourra jamais plaire à Dieu car elle restera toujours chair : « Or
ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Romains 8 :8). En mai 2008, à
Vichy, Patrick Fontaine, dans un message intitulé : « Sortez de Babylone » disait : « après
vingt quatre ans de christianisme, ma chair n’a pas changé, elle est aussi pourrie. Il n’y a
aucune puissance humaine pour dompter la chair, la seule solution, c’est qu’elle meure. Jésus
est mort pour m’entraîner dans sa mort, pour que ma chair meure et qu’il vive en moi. Je suis
un étranger sur cette terre, je ne suis pas de ce monde ». L’apôtre Paul exprime cela comme
suit : « Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin
que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps » (2 Corinthiens 4 :11).

Faire mourir notre chair n’est peut être pas la meilleure expression, car la chair ne
meurt jamais. S’il suffisait de la faire mourir une journée pour être tranquille ensuite, ce serait
merveilleux, mais dès le lendemain, la chair va chercher à se manifester avec la même vigueur
que la veille. Ce qu’il faut, en réalité, c’est à chaque instant la neutraliser, l’inhiber, lui refuser
le droit d’accomplir ses désirs dans notre corps et dans notre vie. Comment y parvenir ? En
s’appuyant sur le fait que les désirs de notre chair ne peuvent s’accomplir que s’ils demeurent
un certain temps dans nos pensées. Alors, nous pouvons leur refuser le droit de demeurer en
nous en occupant toutes nos pensées par les choses de Dieu, donc par les choses de notre
esprit. Il y a un proverbe qui dit : « Tu ne peux pas empêcher un oiseau de se poser sur ta tête,
mais tu peux l’empêcher d’y faire son nid ». C’est exactement la même chose pour les
pensées liées aux désirs de la chair (colère, discorde, violence, haine, rivalités, ivrognerie,
perversion sexuelle, pornographie, homosexualité, jalousie, pouvoir, orgueil, blessures du
passé etc.). Lorsque nous parlons d’occuper toutes nos pensées avec les choses de Dieu, il
s’agit de nos pensées lorsque notre attention n’est pas totalement prise par une activité
professionnelle, familiale ou autre.

Je me suis souvent demandé comment le Saint Esprit en moi pouvait cohabiter avec
les oeuvres sataniques que sont maladies, infirmités, douleurs. En réalité, il n’y a aucune
coexistence. Le Saint Esprit réside uniquement dans sa demeure qu’est mon esprit. Cette
demeure est saine et incorruptible, donc Satan n’y a nullement accès. Par contre, les esprits
sataniques et leurs oeuvres ne peuvent résider que dans notre chair, impure par nature et
rebelle à sa sanctification. Toute notre vie, il y aura un conflit entre notre esprit et notre chair :
si l’esprit domine, nous marcherons selon l’esprit ; si la chair domine, nous marcherons selon
la chair. Un piège fréquent de la chair, c’est vouloir faire quelque chose « pour Dieu » et non
« par Dieu ». C’est un piège classique contre lequel l’apôtre Paul nous a maintes fois mis en
garde. L’apôtre Jean, lui, nous dit que « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, afin que nous
vivions par lui » (1 Jean 4 :9) et non pour lui. Jésus me libère de tout effort personnel pour le
servir. Il n’a nullement besoin de notre aide par des oeuvres humaines, il a seulement besoin
de notre bouche et de nos mains. Notre bouche pour bénir, détruire les oeuvres du diable et
prêcher pour certains ; nos mains pour imposer les mains aux malades.

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« Je dis donc : marchez selon l’esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair »
(Galates 5 :16)
« Ceux qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui
vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la
mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix » (Romains 8 :5-6).

2. Le don de Jésus
Nous avons signalé, au paragraphe précédent, que l’Esprit de Dieu qui est venu en
nous, avait pour mission de nous faire vivre la vie humaine et divine que Jésus vivait sur terre.
En réalité, au cadeau extraordinaire de son Esprit, Dieu ajoute le cadeau extraordinaire de son
Fils comme étant notre Victoire sur toutes choses et la grâce pour recevoir cette victoire. Le
Saint Esprit est en effet l’Esprit de Jésus comme nous l’avons déjà signalé et il représente
Jésus. C’est le Saint Esprit en nous qui amène dans notre quotidien chacune des victoires déjà
remportées par Jésus pour nous à la croix. Le christianisme, c’est la révélation d'un Dieu qui,
loin d'imposer à l'homme toutes sortes d'exigences, est venu s'offrir lui-même en Jésus-Christ.

2.1 Ce que Jésus a accompli à la croix est la réponse à tous nos besoins
J’ai toujours été impressionné par les quelques lignes suivantes de Watchman Nee :
« Dieu me révéla Son Fils seulement après que j’eus échoué comme pasteur, quand mon
église fut fermée, quand j’eus jeté tous mes livres, cassettes, revues et notes sur le combat
spirituel et qu’il ne me restât plus rien que Christ. J’avais cherché la victoire dans le combat
spirituel en centrant mon attention sur le diable mais Dieu ne m’enseigna jamais rien sur le
combat spirituel, de même qu’il ne me révéla rien sur le diable. Il m’enseigna Son Fils. Dieu
ne me montra pas comment être victorieux, il me révéla simplement Son Fils comme Victoire.
Après cela, c’était suffisant pour me rendre victorieux ». Christ en nous est victoire, il est
NOTRE victoire, nous devons garder les yeux fixés sur lui. C’est de son éclatante et totale
victoire à la croix que découle la grâce de Dieu. Charles Spurgeon a écrit : « J’ai regardé Jésus
et la colombe de paix volait dans mon coeur. J’ai regardé la colombe de paix et elle s’est
enfuie ». Nous n’avons pas à lutter contre Satan, Jésus l’a vaincu pour nous tout comme ses
démons et leurs oeuvres, de façon complète et finale ; il sera éternellement vaincu. N’essayons
pas de remporter la victoire, ni de demander à Dieu de nous en rendre capable, maintenons-
nous simplement dans la victoire de Jésus qui va permettre à la grâce de se déverser dans
notre vie. Si, face à une attaque de l’ennemi, nous prions Dieu de nous donner la victoire,
alors nous avons abandonné notre position de force et notre défaite est probable. Si nous
luttons pour remporter la victoire, la bataille est perdue d’avance. Si nous disons « j’espère
triompher », nous abandonnons à l’ennemi notre position de victoire. En effet, nous ne nous
battons pas pour gagner une victoire, nous célébrons une victoire qui a été gagnée.

Jésus a vaincu pour nous le pouvoir du péché, le pouvoir de la maladie, la puissance de
l’ennemi dans notre vie et il a triomphé de tous nos problèmes. En effet, à la croix :
-Jésus a vaincu pour nous le pouvoir du péché. La Parole de Dieu nous dit que nos habitudes
de péché ont été crucifiées avec Jésus, ensevelies afin que nous en soyons libérés : « notre
vieil homme a été crucifié avec Jésus, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne
soyons plus esclaves du péché, car celui qui est mort est libre du péché » (Romains 6 : 6). Ce
ne sera donc pas par nos efforts personnels que nous serons délivrés de nos habitudes de
péché, mais par grâce sur la base de ce que Jésus a fait pour nous.

-Jésus a vaincu le pouvoir de la maladie, de l’infirmité et de la douleur. Le prophète
Esaïe, plus de six cents ans avant la mort du Christ, avait annoncé que par la mort de Jésus,
nous serions sauvés et guéris. « Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas, ce
sont nos souffrances (maladies) qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et

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nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu et humilié, mais il était blessé pour nos
péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et
c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53 : 3-5). Le mot « souffrances »
de ce passage est la traduction du mot hébreu « choli » qui est traduit par « maladies » dans
de nombreux passages comme Deutéronome 7 :15, Deutéronome 28 :61, 1 Rois 17 :17, 2
Chroniques16 :12 et d’autres encore. Aussi, la traduction la plus exacte est « maladies » et
non « souffrances ». D’ailleurs l’évangéliste Matthieu, se référant à ce passage d’Esaïe, l’a
exprimé différemment : « Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies »
(Matthieu 8 : 16-17). L’apôtre Pierre nous dit : « lui qui a porté lui-même nos péchés en son
corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les
meurtrissures duquel vous avez été guéris ». (1 Pierre 2 :24). Ainsi, Jésus, par la croix et par
ses meurtrissures, a vaincu la maladie, la douleur et l’infirmité.
-Jésus a vaincu la puissance de l’ennemi : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur
les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous
nuire ». (Luc 10 :19). « Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai
vaincu le monde » (Jean 16 :33).
-Jésus a triomphé d’avance, pour nous, de toute situation. « Mais dans toutes ces choses,
nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » (Romains 8 :37). Plus que
vainqueurs parce que nous avons le fruit de la victoire sans avoir eu à combattre, alors la
croix, c’est notre « plus que victoire ». « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne
la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ (1 Corinthiens 15 :57), qui nous fait toujours
triompher en Christ » (2 Corinthiens 2 :14). « Tout ce qui est né de Dieu (c’est le cas des
enfants de Dieu) triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi »
(1 Jean 5 :4). Dans son livre « La croix incontournable », Derek Prince dit : « L’auteur de
l’épître aux Hébreux souligne que, par sa mort sacrificielle sur la croix, Jésus a pourvu de
manière entière, parfaite et complète à chaque besoin de chaque être humain en tout temps et
en tout lieu, et cela à jamais. Jésus n’aura plus jamais besoin d’accomplir ce sacrifice ».

2.2 Jésus amène la grâce pour accomplir en nous ce qu’il a accompli à la croix pour nous
La gloire de Jésus, c’est sa victoire éclatante à la croix. Tout ce que Jésus a accompli
spirituellement pour tous sur la croix, il désire l’accomplir individuellement dans chacune de
nos vies par la puissance de son Esprit qui demeure en nous et qui représente aussi Jésus et le
Père. Dieu veut nous accorder cela sans que nous le méritions et sans que nous ayons des
efforts à faire : c’est la grâce de Dieu et c’est ce qui nous est si difficile à accepter. « La grâce,
c’est l’amour et la faveur immérités de Dieu pour nous. La grâce nous permet, nous demande
même, de venir à Dieu tels que nous sommes pour être bénis : des pécheurs aux mains vides
qui n’ont ni sentiments élevés, ni qualités morales, ni dossier élogieux. La grâce de Dieu, par
sa nature même est attirée par notre misère, notre détresse avouée et confessée. Le seul effort
que nous ayons à faire jusqu’à la fin de nos jours, c’est de croire à ce don merveilleux et
d’accepter de n’être qu’un pécheur aux mains vides » nous dit Roy Hession dans son livre
« Nous voudrions voir Jésus ».

Un tel don est si généreux que nous ne le comprenons pas. Alors nous nous efforçons
de faire des oeuvres pour Dieu mais le résultat c’est la fatigue, l’échec puis le découragement.
Ou alors nous essayons de nous améliorer, nous nous efforçons de remplir telle et telle
condition pour obtenir la bénédiction que nous souhaitons. Quelle tragique erreur qui nous
prive de cette bénédiction ! En effet, c’est oublier le sens de la faveur imméritée qu’est la
grâce et c’est, sans le réaliser consciemment, considérer que le sacrifice de Jésus à la croix
n’est pas suffisant et que nous devons le compléter. Or Jésus est notre « toute-suffisance » en
toutes choses. « Tout est à vous et vous êtes à Christ et Christ est à Dieu » (1 Corinthiens

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3 :23°). « Vous avez tout pleinement en Christ » (Colossiens 2 :10). Jésus a vraiment « tout
accompli » ce qui veut dire qu’il a déjà payé le prix des réponses à tous nos besoins :
guérison, santé, sainteté, finances, amour des autres, patience, foi etc. Il est pour nous et en
nous chacune de ces bénédictions et le Saint Esprit produit en nous ce que Christ est pour
nous. Mais tout cela, Jésus ne peut l’être en nous que si nous lui remettons totalement notre
vie et si nous demeurons en sa présence comme nous le verrons par la suite.

Il nous faut abandonner ces clichés d’un Père lointain et distant de ses enfants pour
saisir qu’en réalité, il est un merveilleux et tout-puissant Papa, qui nous a créés et adoptés par
amour, et c’est encore et toujours sa volonté et son plaisir de nous bénir en Christ par pure
grâce. Rappelons ce qu’a dit Roy Hession : « La plus grande gloire de Dieu consiste à nous
assurer en Jésus le bonheur le plus complet ». Alors, dans notre prière quotidienne, lorsque
nous déposons aux pieds de la croix de Jésus notre journée, nos péchés, nos manques, nos
incapacités, nos douleurs, nos maladies et notre misère, déposons aussi nos besoins. Dans son
livre « Je crois aux visions », Kenneth Hagin relate une vision dans laquelle Jésus lui dit « Tu
ne peux savoir combien j’ai envie d’agir en faveur de mes enfants ! Si seulement ils me le
demandaient avec foi ! La plupart du temps, ils supplient, ils pleurent, ils prient mais ils ne
croient pas ! Il m’est impossible de répondre à leurs prières s’ils n’ont pas la foi car je ne
peux manquer à ma Parole. Que de fois, j’attends avec impatience de pouvoir les aider ! S’ils
me permettaient de le faire en prenant ma Parole au mot, en m’apportant leurs problèmes et
en croyant que je vais m’en charger pour eux ! ». Prenons maintenant quelques exemples.

2.3 La grâce de Dieu au quotidien
Si j’ai régulièrement des pensées impures, j’exprime à Dieu mes péchés, ma faiblesse,
ma misère, mon besoin d’être délivré de ces pensées impures et je demande pardon à Dieu.
Puis je médite sur ce que Jésus a fait à la croix pour moi : il a crucifié mes habitudes de péché
et les a enterrées afin que j’en sois délivré. Je loue Jésus pour cela. Je loue le Père pour son
merveilleux plan d’amour et de grâce et parce que « Jésus a été fait sanctification pour moi »
(1 Corinthiens 1 :30), ce qui signifie que Jésus me revêt d’une sainteté qui ne vient pas de moi
mais de lui. Ensuite je sollicite du Père au nom de Jésus la grâce de la délivrance de ces
pensées impures et je me repose dans une attente confiante de voir la grâce de Dieu couler sur
moi. Je ne ferai pas d’efforts particuliers pour améliorer mes pensées mais le Saint Esprit
formera en moi la sainteté de Jésus et j’aurai plaisir à célébrer la gloire de la grâce de Dieu. A
ce propos, il n’est pas inutile de définir ce que nous entendons par sainteté. Roy Hession la
définit ainsi : « La sainteté, selon l’évangile, ne signifie pas que le péché ne se présente plus
jamais, mais qu’il est détesté, jugé et confessé à Jésus, aussitôt qu’il se présente. Christ a été
fait pour nous sanctification (sainteté). Il devient pour nous ce que nous ne pouvons pas être
par nous-mêmes ».
« Père, ma tendance à avoir des pensées impures a été crucifiée et ensevelie avec Jésus et je
n’ai plus à en être esclave. Je remets à Jésus cette tendance aux pensées impures et je désire
en être délivré. Par moi-même, je ne puis m’en débarrasser et je t’en demande pardon. Mais
je sais que tu as mis en moi la vie de ton Fils et que cette vie est sainteté et victoire sur mes
pensées impures. Aussi, le Saint Esprit imprime cette sainteté et cette victoire de Jésus dans
mes pensées d’une façon spontanée donc sans effort de ma part. Merci Père pour cette grâce.
Merci Jésus pour ta sainteté. Merci Saint Esprit pour ton oeuvre de sanctification ». De la
même façon, nous pouvons nous libérer de choses qui empoisonnent notre vie, comme
l’orgueil, la jalousie, la violence, l’alcoolisme, la drogue, la pornographie, l’homosexualité,
l’adultère.

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Si je n’aime pas assez une personne, j’en demande pardon à Dieu plutôt que d’essayer
de mieux l’aimer et, après avoir déposé mes péchés et ma misère aux pieds de la croix de
Jésus, je médite une fois de plus sur ce que Jésus a accompli pour moi à la croix et sur ce qu’il
est en moi maintenant : l’amour pour cette personne. Puis je le loue et je le glorifie. Ainsi, en
acceptant mon manque d’amour lavé par l’oeuvre de Jésus à la croix, je me trouve sur le
terrain de la rédemption où la grâce de Dieu coule sur moi. Alors par son Esprit Jésus verse
dans mon coeur son propre amour pour cette personne.
« Père, je n’arrive pas à aimer cette personne par moi-même et je t’en demande pardon. Mais
je sais que tu as mis en moi la vie de ton Fils qui est amour. Par ta grâce et donc sans effort
de ma part, le Saint Esprit répand cet amour de Jésus dans mon coeur pour cette personne.
Merci Père pour cette grâce. Merci Jésus pour ton amour. Merci Saint Esprit pour ton oeuvre
d’amour en moi ». Nous pourrons aussi prier de cette façon si nous n’arrivons pas à pardonner
à quelqu’un.

Si je suis dans une situation difficile ou même désespérée, je me présente encore à
Dieu avec mes péchés, ma faiblesse, mon impuissance et mon énorme besoin de Dieu. Je loue
Dieu « de pouvoir faire, par la puissance qui agit en moi, infiniment au-delà de ce que je
pense ou demande » (Ephésiens 3 :20). Je remercie et je loue Jésus d’être en moi la solution à
mon problème car il est le Dieu « tout suffisant », le Dieu des situations désespérées. Je le
remercie aussi d’être la porte unique me conduisant à la grâce de cette solution. En pensant à
sa croix, je lui exprime ma confiance dans le fait qu’il a déjà payé et acquis spirituellement la
solution à mon problème et qu’il est maintenant en moi cette solution. Je demande au Père au
nom de Jésus de matérialiser cette solution dans ma vie. Je me repose ensuite sur la certitude
que le Saint Esprit est désormais à l’oeuvre pour cette tâche. D’une façon générale, il faut que
je comprenne par la foi que Jésus en moi représente à chaque instant exactement ce dont j’ai
besoin, alors par ma confiance en lui et mon repos, je le laisse me combler par grâce. Ce repos
dans la foi, c’est ce qui m’est demandé et ce n’est pas le plus facile. Mais la victoire résulte
toujours de la repentance et de l’assurance que Jésus est pour moi ce qu’il a promis d’être.
Cette assurance, c’est ma foi.

Si je manque de sagesse, je dirai : « Père, je reconnais qu’il me manque la sagesse et je t’en
demande pardon. Je ne peux pas l’acquérir par moi-même mais je sais que Jésus est en moi et
que tu l’as fait sagesse pour moi. Aussi, je crois que ton Esprit Saint est à l’oeuvre dans ma
vie pour former cette sagesse en moi. Merci Père pour cette grâce. Merci Jésus pour ta
sagesse. Merci Saint Esprit pour ton oeuvre de sagesse en moi ». Ainsi, Jésus peut mettre en
moi ce qui me manque : la patience, la joie, la foi de Dieu, la force de témoigner et ce dont
j’ai besoin et qui est en lui, c'est-à-dire tout puisque : « toutes choses subsistent en lui »
(Colossiens 1 :17), il est « celui qui remplit tout en tous » (Ephésiens 1 :23) et « Dieu a voulu
que toute plénitude habitât en lui » ( Colossiens 1 :19).

Si je remets ma vie et celle de mes bien-aimés à Dieu, m’inquiéter au moindre
problème ne devrait faire naître en moi qu’une grande honte. En effet, quelle vanité et quelle
insolence de m’imaginer que mon infinie petitesse associée à mon pauvre amour humain
puisse ajouter quelque chose à l’infinie puissance de Dieu et à son immense et inconditionnel
amour, afin de résoudre une situation difficile de l’un de mes bien-aimés ou de moi-même ! Je
n’ai pas le pouvoir de contrôler ma vie et encore moins celle de mes bien-aimés. Alors, là
encore, je remets à Jésus mon incapacité à ne pas m’inquiéter et conformément à l’invitation
de Dieu « je me décharge sur lui de tous mes soucis, de tous mes tracas car lui-même prend
soin de moi » (1 Pierre 5 :7). Je demande pardon à Dieu. Puis je me tourne vers Jésus qui est
en moi la confiance en Dieu dont j’ai besoin et aussi la condition nécessaire et suffisante pour

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que cette confiance soit formée en moi par la puissance du Saint Esprit. Bien sûr, cela ne se
fera sans doute pas en quelques jours mais je persévérerai dans le repos, la foi et la louange.

2.4 Vivre de la grâce
Dans un cas comme dans l’autre, la grâce de Dieu est ma solution. Je n’ai d’autre
choix que de m’abandonner à la justice de Dieu, à l’immense amour de Dieu pour moi et à
l’infinie richesse de sa grâce. La caractéristique de cette grâce, c’est l’abondance. La Bible
utilise pour la grâce les qualificatifs suivants : éminente, excellente, surabondante. Elle parle
de l’abondance de la grâce : « ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la
justice régneront dans la vie par Jésus Christ lui seul » (Romains 5 :17). Elle nous dit que
Dieu nous a fait asseoir avec Jésus-Christ dans les lieux célestes, « afin de montrer l’infinie
richesse de sa grâce par sa bonté envers nous, en Jésus-Christ » (Ephésiens 2 :7). Elle nous
dit encore que « Dieu peut nous combler de toutes sortes de grâces » (2 Corinthiens 9 :8). Elle
nous dit enfin que la grâce nous suffit (2 Corinthiens 12 :9). Le 6 août 2001, je reçus une
vision où il y avait plusieurs personnes de ma famille. A la fin de cette vision, chaque
personne partit avec un baluchon de bénédictions. Je dis à Dieu : « Seigneur, j’en ai un
aussi ? ». Et la réponse fut : « Non, ma grâce te suffit ». Un pasteur anglican, Webb Peploe,
entendit un jour : « Comment oses-tu demander à Dieu de faire ce qui est déjà ? Crois sa
Parole. Lève-toi et fais lui confiance et tu trouveras sa Parole vraie sur tout point ». Notons
que nous avons bien du mal à réaliser que ces quelques mots merveilleux « ma grâce te
suffit » ne sont pas une promesse mais un fait. Il en est de même pour cet autre fait,
inimaginable au premier abord : « vous êtes en moi et je suis en vous » (Jean 14 :20). Dieu en
nous et nous en lui ! Jamais nous n’aurions osé demander cela. En conclusion, « nous avons
tout pleinement en Christ » (Colossiens 2 :10).

Alors pourquoi avons-nous tant de mal à vivre par la grâce ? Notre nature humaine
nous conduit à faire des efforts pour nous améliorer et de ce fait elle nous prive de la grâce.
De plus nous nous plaçons souvent dans le cadre de l’Ancien Testament pour obéir aux
commandements de Dieu. Pourtant le Père a mis en nous son Esprit et par lui son Fils pour
qu’ils soient en nous le vouloir et le faire. James B. Richards écrit : « Ceux qui prennent
l’enseignement de Jésus et en font une nouvelle loi lutteront plus que ceux qui étaient sous la
loi. Lorsque Jésus enseigna la loi aux gens, il l’a élevée à un critère impossible à atteindre.
Seul un coeur imprégné de la grâce laissera Dieu accomplir toutes ses promesses ». Ainsi, oui
aux commandements de Jésus mais par la grâce et non par nos efforts. C’est aussi dans cette
optique que nous devons discerner les enseignements des prédicateurs que nous allons
écouter. Pour cela, évitons le piège classique de nous laisser fixer un catalogue de règles que
nous nous efforcerions d’appliquer dans notre vie par nos propres moyens. Chaque
prédicateur a souvent sa petite liste de choses à faire ou à ne plus faire. Oh oui, sûrement nous
avons besoin de changer mais pas en essayant de nous améliorer par nos efforts quotidiens.
Dieu a scellé avec l’homme, par le sang de Jésus, une alliance basée sur la grâce, la Nouvelle
Alliance. Elle nous déroute par sa générosité mais nous avons l’assurance que « l’Eternel ne
se rétracte point s’il a fait un serment à son préjudice » (Psaume 15 :4).

La grâce nous conduit à accepter que nous n’avons plus à « faire » mais que Jésus « a
déjà fait » pour nous ; alors nous basons notre vie sur une dépendance absolue de Jésus et de
son Esprit Saint qui le représente en nous. Nous entrons dans le repos de Dieu que nous donne
une totale et sereine confiance en Dieu et en sa grâce infinie. C’est un concept biblique qu’il
nous est difficile à saisir et à appliquer, c’est pourquoi l’apôtre Paul nous prévient que l’effort
qui nous revient, c’est d’entrer dans ce repos : « Efforcez-vous d’entrer dans le repos »
(HEBREUX 4:11). Ce que Dieu veut nous donner, nous ne pouvons le recevoir qu’en nous

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reposant en Jésus-Christ qui a déjà tout accompli pour nous. Dans son livre : « Le sang de
l’alliance », Benny Hinn écrit : « Chaque fois que nous disons : « je dois faire ceci ou cela »
Dieu répond : « je l’ai déjà fait. Tout ce dont tu as besoin, c’est d’accepter que je l’ai fait ».
La religion nous dit : « Fais-le ! » Jésus nous dit : « C’est déjà fait. » Lorsque Jésus a versé
son sang à la croix, il a dit : « tout est accompli !». Il n’a pas dit : il faut continuer ». Que de
fois n’entendons-nous pas : « j’ai confié mes enfants à Dieu mais à la moindre difficulté pour
eux je m’inquiète » ou « j’essaie de prier et je n’y arrive pas » ou encore : « je désire
pardonner à mon père, (ou à mon conjoint ou à quelqu’un d’autre), tout le mal qu’il m’a fait,
mais c’est au-dessus de mes forces » ? Kathryn Kuhlman disait dans ces situations :
« N’essayez plus, laissez tomber ! » Ces personnes continueront à échouer jusqu’à ce qu’elles
fassent cette seule prière que Dieu veut entendre : « Seigneur, je suis incapable de le faire et
je ne vais pas essayer ; s’il te plaît fais-le en moi par ta grâce ». C’est un peu difficile à
saisir, aussi je rapporte quelques lignes d’une prophétie que je reçue en juin 1998 par le
prophète américain Jules Boquet : « Ce que Dieu t’a appelé à faire a déjà été fini avant la
fondation du monde et ce qu’il t’appelle à faire, c’est un travail fini, un travail terminé… Ce
n’est pas toi qui va le faire, c’est le Seigneur qui va le faire à travers toi ».

En conclusion de ce long paragraphe sur la grâce de Dieu, je me permets de signaler
quelques points qui personnellement m’ont beaucoup aidé à comprendre et accepter cette
grâce qui nous échappe si souvent parce que nous ne l’avons pas comprise.


La nature de Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, c’est l’amour infini et inconditionnel, la
compassion, la bonté, la miséricorde. Et Dieu désire vivement faire connaître sa nature
à l’homme par sa grâce dans une communion intime avec lui.

Lorsque Jésus a dit « celui qui m’a vu a vu le Père », il ne parlait pas du corps
physique puisque le Père est esprit. Il voulait donc dire que ce que Jésus faisait révélait
le caractère du Père. D’ailleurs Jésus a nettement affirmé qu’il ne faisait que ce que le
Père lui montrait. Ainsi, Jésus, par son ministère terrestre, nous a révélé tout ce que
nous avons besoin de savoir du Père. Nous en déduisons que le Père n’est pas ce Dieu
lointain et distant que nous nous imaginons souvent, au contraire il veut être aussi
proche de nous que Jésus l’était de ses apôtres et disciples. Nous en déduisons aussi sa
grande bonté et son immense miséricorde puisqu’il s’est représenté comme étant le
père de l’enfant prodigue dans la parabole de Jésus. Nous en déduisons encore ce point
si important que la guérison, la délivrance, la destruction des oeuvres du diable sont
une préoccupation majeure du Père car c’est ce qu’il dictait principalement à Jésus de
faire. Ainsi, soyons persuadés que le Père veut notre guérison et qu’il déteste comme
nous les douleurs et les maladies que Satan nous inflige illégalement.

Les derniers mots de Jésus sur la croix : « Tout est accompli » sont si lourds de sens
que bien peu de gens en comprennent toute la signification. De ces mots et de cette
oeuvre accomplie découle l’infinie richesse de la grâce de Dieu. La plupart des auteurs
et des évangélistes limite cette richesse au salut et à la sanctification, et encore cette
dernière est si mal comprise qu’elle nous pousse à faire des oeuvres pour nous
améliorer, ce que Dieu déteste. Comment la sanctification pourrait-elle apporter la vie
en abondance et la joie parfaite promises par Jésus à quelqu’un dont le corps est
ravagé par la maladie ? Comment cette sanctification pourrait-elle être la solution à la
pauvreté financière ? En réalité, comme nous l’avons dit et redit, la richesse de la
grâce de Dieu s’étend à tous nos besoins mais il n’y a qu’une réponse à tous ces
besoins : c’est Jésus vivant en nous. C’est pourquoi l’apôtre Paul nous dit « Vous avez
tout pleinement en Jésus » (Colossiens 2 :10).
Dans le domaine de la sanctification, puisque Jésus a été fait sanctification pour nous,
il est tout aussi déraisonnable, et de plus prétentieux, de vouloir compléter ce que
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Jésus a accompli, en faisant des efforts personnels pour nous rendre plus saint. Tout
aussi déraisonnable encore est de se fixer un but autre que Jésus lui-même. Certains
pensent que la prière est l’élément le plus important de la vie chrétienne, pour d’autres
c’est l’étude de la Bible, ou le salut des âmes ou un réveil ou la puissance spirituelle
ou des oeuvres humanitaires. Mais aucune de ces choses n’est le but que Dieu a prévu
pour nous, car ce but c’est Jésus. En ce qui concerne toutes ces oeuvres, notre tâche est
de nous mettre à la disposition de Jésus pour être un canal de sa grâce et de sa
puissance envers les autres, alors Jésus devient la fin de nos luttes.


Une autre erreur que nous commettons, c’est de penser qu’il faille aller plus loin que
la croix pour obtenir telle ou telle bénédiction. Nous croyons que Jésus nous ouvre la
voie de la bénédiction que nous souhaitons, mais que pour obtenir cette bénédiction, il
nous faut une autre expérience, le baptême de feu par exemple. En réalité, nous
rencontrerons ce feu, comme la victoire, comme la plénitude du Saint Esprit ou toute
autre bénédiction, non pas par un nouveau baptême mais à la croix de Jésus par la
repentance et la foi, encore et toujours. Cette erreur nous amène à lutter, à prier, à
supplier, à attendre mais sans recevoir. Combien de chrétiens ont passé de longues
heures à prier en vain pour un réveil, n’ayant pas compris que Jésus est à fois le
chemin pour un réveil mais aussi ce réveil lui-même ! « En Jésus habite
corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui »
nous dit l’apôtre Paul (Colossiens 2 :9-10). Alors, acceptons cette grande simplicité :
nous n’avons et nous n’aurons jamais que Jésus à chercher, et cela dans la repentance
et la foi, car à la croix il a vraiment accompli tout ce dont nous avons et aurons besoin,
y compris nous conduire au Père. C’est Jésus seul qui en a payé le prix si élevé et il est
donc normal que ce soit par Jésus seul que nous obtenions toute bénédiction.

Voilà quelques points qui nous permettent d’entrer dans le repos de Dieu. Par Jésus-Christ,
accédons à toute bénédiction dans la repentance et la foi. Pour régner dans la vie par
l'abondance du don de sa justice et de sa grâce, fixons nos pensées sur ce que Jésus est pour
nous au moment présent et sur ce qu’il sera pour nous l’instant d’après, à savoir exactement
tout ce dont nous avons besoin. Cela, c’est marcher avec Jésus.

3. Une grâce particulière : la foi de Dieu
3.1 La croyance et la foi
Que de déceptions dans les « soirées guérison » de rassemblements charismatiques de
voir toutes celles et ceux qui repartent avec leur maladie ou leur douleur ! Que de déceptions
aussi pour chacun de nous face à tant de prières non exaucées, qu’il s’agisse de prières
personnelles ou des prières de frères et soeurs dans un groupe de prière ! Pourtant, les
promesses de Dieu sont là, aussi simples que belles, trop sans doute :

« Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira »
(Matthieu 7 :7). « Et moi, je vous dis: Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous
trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira » (Luc 11 :9). J’ai souvent été déçu et même irrité de
constater l’abîme entre ces promesses et la réalité. Mais si de telles promesses vastes et
généreuses étaient accordées sans condition, il ne faudrait pas longtemps pour que Dieu soit
réduit à un « principe universel » comme le font certaines sectes. De plus, si ces promesses
devaient être accordées « systématiquement » en fonction d’une « bonne conduite », la grâce
n’aurait plus raison d’être. En réalité, dans sa grande sagesse, Dieu a posé une condition
respectant sa souveraineté : la foi de Dieu, sa foi qu’il accorde de préférence à ses enfants
lorsqu’ils sont en communion avec lui. Cette condition, nous la retrouvons dans les versets
suivants :

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« C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez
reçu, et vous le verrez s'accomplir » (Marc 11 :24). « Mais qu’il la demande avec foi, sans
douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer…Qu'un tel homme ne s'imagine
pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur » (Jacques 1 :6-7). « Si vous demeurez en moi, et
que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera
accordé » (Jean 15 :7).
Dans ces versets, nous trouvons l’erreur qui nous conduit à la déception et la solution pour la
corriger. Comparons le même récit, celui de la guérison de l’enfant lunatique, démoniaque,
par Matthieu en 17 :20 et par Marc en 9 :23. Matthieu : « Si vous aviez de la foi comme un
grain de sénevé…rien ne vous serait impossible ». Marc : « Tout est possible à celui qui
croit ». La « foi » à transporter les montagnes du récit de Matthieu et la « croyance » qui rend
tout possible du récit de Marc sont une seule et même chose. Cette croyance, c’est la croyance
du coeur, la foi que seul Dieu peut donner et qui permet de ne pas douter, la foi qui transporte
les montagnes. Nous avons fait l’erreur de rattacher la foi à l’intellect alors qu’elle est une
grâce divine et spirituelle. Croire en la guérison et avoir la foi pour la guérison sont deux
choses différentes. S’imaginer qu’on sera guéri simplement en parvenant à croire qu’on l’est,
relève de la croyance, qui est d’ordre mental, et non de la foi qui est spirituelle et vivante.
Cela ne peut que conduire au découragement et à la déception. Il en est de même de cette
attitude qui consiste à se répéter « je suis guéri, je suis guéri ». « Sans la foi il est impossible
de plaire à Dieu » (Hébreux 11 :6) mais on ne peut ni la fabriquer ni la perfectionner. Cessons
de combattre pour parvenir à croire. La guérison physique nécessite cette foi, que seul Dieu
accorde selon sa souveraineté. Bien entendu, cette foi de Dieu n’est pas limitée à la guérison,
elle s’applique à la prière de demande adressée au Père au nom de Jésus. Un jour je l’ai reçue
pour la réussite au baccalauréat d’une lycéenne, un autre jour pour l’obtention d’un contrat
vital pour une petite entreprise.
La solution pour obtenir cette foi capable de guérir et de faire des miracles nous est donnée en
Jean 15 :7 : demeurer en Jésus. Nous pouvons lire des quantités d’ouvrages spirituels, s’ils
sont sérieux nous y trouverons toujours ce besoin d’une communion intime avec Dieu,
notamment avec Jésus qui habite en nous par son Esprit Saint. C’est au cours de l’une de ces
communions que nous pouvons espérer que Jésus mette dans notre coeur sa foi pour notre
guérison ou pour la réponse à notre prière. Cette foi ne s’exerce jamais sans résultats, pas plus
que le soleil ne brille sans produire lumière et chaleur.

3.2 La foi pour le salut et la foi de Dieu
« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous.
C’est le don de Dieu ». Dieu donne à chacun une mesure de foi suffisante pour croire au salut,
pour conserver ce salut et pour marcher en harmonie avec la volonté de Dieu : « selon la
mesure de foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12 :3). Si notre vie demande une foi
plus grande, c’est Jésus qui se charge de la perfectionner : « Gardons les yeux fixés sur Jésus
dont notre foi dépend du commencement à la fin » (Hébreux 12 :2 version Bible en français
courant).
Mais cette foi qui nous est impartie ne sera jamais la foi à transporter les montagnes, la foi
susceptible de guérir et de faire des miracles. Celle-la, Dieu seul l’accorde à qui il veut et
quand il le veut. Devant le miracle du figuier desséché, Jésus dit « Ayez la foi de Dieu » (Marc
11 :22) selon le texte original grec et non « ayez foi en Dieu » conformément à de nombreuses
traductions. D’ailleurs, cette petite phrase de Jésus introduit ce passage : « Si quelqu’un dit à
cette montagne : ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais
croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir » (Marc 11 :23). Qui pourrait croire que
notre foi humaine serait capable de cela ? En deux mille ans cela n’est jamais arrivé. Cette foi
de Dieu est porteuse de sa toute puissance, aussi Dieu ne l’accorde qu’à un moment précis et

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pour le temps nécessaire à ce qu’il désire accomplir. Que d’erreurs verrions-nous si Dieu
accordait en permanence sa foi dynamite à l’un de ses serviteurs ! Il arrive dans des
rassemblements guérison que Dieu retire sa foi à son serviteur pour quelqu’un qui se présente
pour recevoir une guérison, alors qu’il ne le faut pas, un hypnotiseur, un médium, un sataniste
non repenti par exemple. La foi de Dieu peut aussi nous être donnée par une parole rhéma,
notamment dans les rassemblements charismatiques. « La foi vient de ce que l’on entend, et ce
qu’on entend vient d’une Parole de Dieu » (Romains 10 :17) selon le texte grec original.

4. Comment recevoir la foi de Jésus pour un besoin précis
Nous savons que Jésus vit en nous par son Esprit Saint. Il désire que nous le laissions
vivre en nous, que nous nous abandonnions complètement à lui. Pour cela, il nous faut
d’abord croire au nom glorieux, victorieux de Jésus puis apprendre, et c’est le plus dur, à
demeurer dans sa présence. Dieu m’a fait la grâce, dès ma conversion, de me donner le désir
et la faculté d’entrer assez facilement en communion profonde avec lui. Bien entendu, c’est
un cadeau de Dieu et je n’ai aucun mérite. Mais je vais en profiter pour décrire le plus
concrètement possible le moyen, l’attitude, les prières pour entrer et demeurer dans la
présence de Jésus.

4.1 Le commandement du Père : croire au nom de Jésus
Dans le Nouveau Testament, il nous est donné trois commandements en plus du rappel
des dix commandements qui se résument à l’un de ces trois selon l’apôtre Paul en Romains

13 :9. Deux de ces trois commandements émanent de Jésus, l’autre du Père. Ceux de Jésus, à
savoir aimer Dieu et aimer son prochain, sont résumés par Jésus lui-même dans son dernier
enseignement avant de mourir, sous forme d’un commandement nouveau : « aimez-vous les
uns les autres » (Jean 13 :34 et 15 :12). Ce commandement nouveau de Jésus se trouve être la
deuxième partie du commandement du Père, c’est dire son importance. La première partie du
commandement du Père est tout à fait différente, elle est peu connue, peu retenue et pourtant
c’est une des clés pour régner dans la vie : croire au nom de Jésus ; c’est là notre premier
devoir d’enfant de Dieu. « Et c’est ici le commandement du Père, que nous croyions AU
NOM de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le
commandement qu’il nous a donné » (1 Jean 3 :23). Le même apôtre nous dit que ceux qui
croient AU NOM de Jésus sont enfants de Dieu (Jean 1 :12). L’apôtre Jean nous donne une
mise en garde sévère : « Celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru AU
NOM du Fils unique de Dieu » (Jean 3 :18). Croire au nom de Jésus, ce n’est pas croire bien
entendu que ce nom « Jésus » existe, c’est croire que ce nom est porteur de toute la puissance
de Jésus, à qui tout pouvoir a été donné au ciel et sur la terre. Le Père a élevé le nom de Jésus
au-dessus de tout nom, ce nom de Jésus qui a acquis sa gloire à la croix. Dieu m’a dit en août
2001 : « La gloire de Jésus, c’est sa victoire sur Satan. Il a satisfait tous vos besoins pour les
temps où vous en aurez besoin ». Puisque Jésus vit en nous, demandons-lui d’étendre sa gloire
dans tous les domaines de notre vie, élevons son nom tout-puissant et glorieux sur notre vie et
celle de nos bien-aimés. Glorifions son nom. « Quand tu glorifies le nom de Dieu, Dieu te
donne aussitôt l’assurance de la victoire » dit Roger Paulin. « Celui qui CROIT EN MOI, des
fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture » (Jean 7 :38).
4.2 Demeurer en Christ et laisser ses paroles révélées demeurer en nous
« Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous
voudrez et cela vous sera accordé » (Jean 15 :7). Dans ce passage, le mot « paroles » est la
traduction du mot original grec « rhéma ». Il s’agit donc d’une parole que nous avons
personnellement reçue de Dieu, par exemple pour nous communiquer la foi de Dieu et dans ce

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cas il faut méditer cette parole jusqu’à son accomplissement. Il peut s’agir aussi d’un ordre
que Dieu nous donne pour faire quelque chose et dans ce cas, il faut obéir. Un point capital de
notre vie après la nouvelle naissance, c’est notre union constante avec Jésus-Christ par
l’Esprit Saint. « Vous êtes en moi et je suis en vous » nous dit Jésus (Jean 14 :20). Un peu
plus loin dans l’évangile de Jean, Jésus exprime encore cette vérité : « Demeurez en moi et je
demeurerai en vous » (Jean 15 :4). Dans ce dernier verset, Jésus affirme la nécessité, non
seulement d’être en lui, mais de demeurer en lui. Alors, nous dit Jésus : « Celui qui demeure
en moi et en qui je demeure portera beaucoup de fruit » (Jean 15 :5). Ces deux passages de
Jean peuvent se résumer ainsi : « Demeurez en moi et vous porterez beaucoup de fruit ». Le
23 Août 2001, au cours d’une longue vision pendant laquelle Dieu a modifié profondément un
enseignement que je venais de terminer sur la foi, je ressens que c’est l’Esprit de Jésus qui me
fait sentir sa présence, il faut donc communier avec Jésus. Je dis à Dieu : « Seigneur, as-tu un
verset biblique pour cela ? » Dieu me répond : « Demeurez en Jésus ». Je dis : « ce n’est pas
exactement un verset biblique » et Dieu me répond : « Si, c’est Jésus qui a dit « demeurez en
moi », alors demeurez en Jésus ». « C’est la seule façon de jouir d’une vie vraiment
fructueuse » nous dit Colin Dye. « Il y a une vie qui gagne, c’est celle de Jésus-Christ et elle
peut devenir la nôtre à notre demande si nous laissons Jésus, dans un absolu et inconditionnel
abandon de nous-même à lui, entrer en nous, prendre possession de nous, nous submerger et
nous remplir de lui-même jusqu’à toute la plénitude de Dieu » disait l’évangéliste américain
Charles G. Trumbull … en 1923 !

a) « Ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 :20).

Pour demeurer en Jésus, il faut d’abord accepter, c’est un choix difficile, de ne plus
vivre sa vie pour soi-même, mais de ne plus vivre que pour laisser Jéus vivre en nous. Je suis
conscient que cette exigence fait peur, mais à tort. Le Saint Esprit et Jésus nous aiment d’un
amour fou, ils ne désirent absolument pas nous tyranniser, ils respecteront toujours notre
liberté, nous pouvons à chaque instant, et c’est justement notre faiblesse, reprendre le contrôle
de notre vie, sans la moindre sanction de Dieu. Donner notre vie complètement à Jésus va
nous faire renoncer à certaines choses probablement, mais nous serons libres et heureux de
vivre dans les bénédictions de Dieu. Il ne s’agit surtout pas d’un esclavage, bien au contraire
Jésus nous libérera de l’esclavage du monde qui se traduit par la peur, les angoisses, les soucis
pour nous comme pour nos bien-aimés. Acceptons la volonté de Dieu exprimée par ces
versets :
« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous »?
(1 Corinthiens 3 :16). « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui
est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-
mêmes? » (1 Corinthiens 6 :19). « Vous appartenez à Christ » (Marc 9 :41). « J’ai les pensées
de Christ » (1 Corinthiens 2 :16). « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ »
(Philippiens 2 :5). « vous êtes à Christ » (1 Corinthiens 3 :23). « Vous êtes en moi, et je suis
en vous » (Jean 14 :20).

b) « Je vous le dis en vérité quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit
enfant n'y entrera point » (Marc 10 :15 et Luc 18 :17).

Le plan de Dieu, c’est que nous nous abandonnions totalement à Jésus pour être
dépendant de lui comme un enfant vis-à-vis de ses parents. Cela aussi peut nous faire peur,
mais prenons conscience que si Dieu veut cela, c’est pour notre bonheur. En effet, Jésus en
nous a tout ce qu’il nous faut pour nous donner la vie en abondance et la joie parfaite qu’il a
promises. Jésus A tout ce qu’il nous faut parce qu’il EST en nous tout ce qu’il nous faut. La
plénitude de toutes choses est en lui : « Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui »

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(Colossiens 1 :19). « Vous avez tout pleinement en Jésus » (Colossiens 2 :10). Jésus est « El
Shaddaï », ce qui signifie :
-El = Dieu donc Dieu tout puissant
-Shaddai (shad=sein) = qui est pour nous tout ce que le sein d'une maman est pour son bébé.
Le bébé sur le sein de sa maman trouve la nourriture, la protection, l'amour, la présence du
corps chaud de sa maman et tout ce dont il a besoin. La maman donne son lait à son bébé,
mais encore faut-il que celui-ci le reçoive. De la même façon, nous recevrons de Jésus tout ce
dont nous avons besoin, mais seulement si nous apprenons à le recevoir et le plus sûr moyen
pour cela, c’est de demeurer dans sa présence. Demandons à Jésus d’être pour nous El
Shaddaï, réfugions-nous sur sa poitrine comme un enfant sur celle de sa mère. Il est la grâce
qui nous suffit, notre « toute-suffisance », la réponse à nos besoins. Sentons-nous protégés,
bénis en étant dans ses bras d’amour. Remercions-le, encore et encore de sa présence. Passons
du temps en sa compagnie. Un enfant se sent en sécurité tant qu’il reste dans la proche
présence de sa maman ou de son papa et ceci tout au long de la journée et jour après jour.
Dans son livre « Tu peux guérir intérieurement », le pasteur Philippe Auzenet écrit : « La clé
du bonheur est de rester dans la présence de Dieu comme un enfant reste dans la présence de
ses parents et se sent comblé par cette présence ». Mais quel drame parfois lorsqu’un enfant
s’éloigne un peu trop de sa maman et que celle-ci ne s’en aperçoive pas ! Si nous nous
éloignons de Jésus, il s’en apercevra mais il ne nous empêchera pas de nous éloigner de lui
car il nous laisse libre. C’est à nous de veiller à toujours rester en sa présence. Pour rester sous
cette aile protectrice de Jésus, demeurons en sa proche présence : « Demeurez en moi, et je
demeurerai en vous » (Jean 15 :4).

Récemment, je voyais mon petit fils de deux ans et demi cacher son visage en se
blotissant dans le creux de l’épaule de sa maman et en la serrant fort par le cou. Justement
Dieu nous déclare « votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3 :3). Entendons
au plus profond de nous Jésus nous dire à chaque instant : « ne crains rien, car je suis avec
toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton
secours, Je te soutiens de ma droite triomphante » (Esaïe 41 :10). L’expression « car je suis
avec toi » est répétée tout au long de la Bible : Genèse 26 :24, Esaïe 41 :10 et 43 :5, Jérémie
1 :8, 1 :19, 30 :11 et 46 :28, Aggée 2 :4, Actes des Apôtres 18 :10. Et souvent elle est
précédée de « ne crains pas ». Demeurer en Christ, c’est quelque chose qui ne nous est pas
plus naturel que le point suivant.

c) « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » (Jean 17 :16). « Eux,
ils sont du monde; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde » (1 Jean 4 :5)

Après avoir connu une mort clinique et avoir rencontré Jésus au ciel, le pasteur Patrick
Fontaine déclare « Je suis un étranger sur terre ». Nous sommes dans le monde mais nous ne
sommes pas de ce monde. « Mais notre cité à nous est dans les cieux » (Philippiens 3 :20).
Nous sommes « gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2 :19). Considérons-nous comme des
serviteurs de Dieu placés par lui dans un monde qui n’est pas le nôtre pour permettre à Jésus
et à l’Esprit Saint d’accomplir à travers nous des oeuvres que le Père a préparées d’avance. En
nous considérant ainsi des étrangers sur terre, nous aurons moins de difficulté à abandonner
totalement notre vie à Christ et à la recentrer à chaque instant sur lui. Unis à Jésus qui est en
nous, prenons plaisir à nous attendre à le voir vivre en nous et à travers nous le surnaturel et le
miraculeux qui sont son quotidien, comme si nous étions des spectateurs et non des acteurs.
Tout ce qui se passe dans le monde, regardons-le plutôt en spectateurs puisque nous ne
sommes pas du monde. Ne nous y impliquons pas au-delà du nécessaire. Les actualités
télévisées qui sont un condensé de tous les malheurs du monde, Patrick Fontaine les appelle
« le bulletin de santé de Satan » et Satan semble bien se porter. Notre sensibilité est touchée

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par ce flot de catastrophes et de malheurs, nous pensons et repensons à ce que nous avons vu
et entendu et tout naturellement nous n’avons plus conscience d’être habités de Dieu. Dans
une parole de connaissance lors du culte du 20 décembre 2009, Jésus dit à travers le pasteur
Jean Petterschmitt : « Ne te laisse pas déranger par les choses émotionnelles. Ne vous laissez
pas détourner ». Autrement dit, gardons notre attention fixée sur Jésus en nous et non sur le
monde : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 :5).

d) Un nouveau style de vie

Comment vivre tout cela dans la pratique ? Pour cela, il faut que nous nous
efforcions, un peu plus chaque jour parce que le processus sera peut être long, d’adopter un
nouveau style de vie. Précisons bien que cela n’est pas nécessaire pour être sauvé, mais fort
utile si nous voulons laisser Jésus accomplir en nous les oeuvres que le Père a préparées pour
nous. Il s’agit de prendre conscience le plus souvent possible au cours de la journée :
-d’être habité en permanence par le Saint Esprit et par Jésus : « vous êtes en moi et je suis en
vous » (Jean 14 :20)
-d’avoir revêtu Christ : « vous avez revêtu Christ » (Galates 3 :27). Le père de l’enfant
prodigue (Luc 15 :11-32) dit à ses serviteurs : « apportez vite la plus belle robe et l’en
revêtez » ainsi la tenue montre, aux yeux des autres, le rang de celui qui la porte.
-d’être mort à soi-même : « vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu »
(Colossiens 3 :3). « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 :20).
Ainsi, à l’extérieur de nous, c’est Christ aux yeux de tous : nous l’avons revêtu. A
l’intérieur de nous, c’est Christ qui vit, nous sommes morts à nous-mêmes. Je suis un
citoyen du Ciel, habité de Dieu et placé sur terre pour un temps, afin de permettre à Jésus
par son Esprit d’accomplir les oeuvres divines que le Père a prévues pour moi.

Oui, je suis bien conscient que tout cela parait impossible tellement cela va à
l’encontre de la nature humaine, mais ce sera beaucoup plus facile si on se voit revêtu de la
longue et riche tunique blanche de Jésus, représentant Christ qui nous revêt, et si on se
considère comme un ambassadeur du Royaume de Dieu sur terre, donc un étranger sur terre,
habité de Dieu, et laissant Christ vivre en lui. Alors nos soucis pèseront moins lourd puisque
c’est Christ qui s’en charge. D’un tel ambassadeur doit émaner à chaque instant, aux yeux des
autres, la droiture, l’honnêteté, une communion étroite avec les gouvernants du Royaume,
donc avec le Père, Jésus et le Saint Esprit.

e) Comment recevoir la foi de Dieu pour l’exaucement d’une prière

Croire au nom de Jésus et demeurer en lui devrait être notre attitude de chrétien, une
nouvelle façon de vivre. Cette dernière est si contraire au naturel de l’homme qu’il nous
faudra du temps pour y parvenir, mais c’est le désir du Saint Esprit de nous aider. Changeons
notre façon de vivre nos journées. Laissons Jésus vivre en nous la vie de victoire qu’il désire
pour nous. C’est notre nouveau quotidien.

Par contre, lorsque nous désirons obtenir une guérison ou la réponse à une prière, il
faut solliciter de Dieu cette grâce de la foi pour la guérison ou la réponse à notre prière.
Puisqu’il s’agit d’une grâce, n’oublions pas que Dieu est souverain pour nous l’accorder ou
non, et s’il nous l’accorde c’est lui qui choisit le moment. En dehors d’une parole de
connaissance par un serviteur de Dieu, lors d’un rassemblement charismatique ou d’une
réunion de prière, le moment le plus favorable pour recevoir cette grâce de la foi est lors
d’une communion avec Dieu. Dans son livre « La foi véritable », le pasteur Charles Price
écrit : « J’ai la conviction profonde que l’on reçoit la foi dans une attente douce, paisible et
confiante, en présence du Seigneur, en se reposant sur les promesses de Dieu ». Dieu ne va
pas nous accorder cette foi à la première demande, sinon que resterait-il de sa souveraineté ?

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Il veut nous enseigner à compter sur lui. Si la foi ne m’est pas donnée, je ne perds pas
confiance. Jésus prend soin de moi, il est à l’oeuvre dans ma vie par son Esprit pour
m’accorder ce qu’il y a de meilleur pour moi et je me réjouis d’en être convaincu.

Par souci d’être concret et à titre d’exemple, je vais maintenant indiquer quelques
éléments de ma prière personnelle pour entrer dans la présence de Dieu. Il n’y a pas d’ordre à
respecter mais ce qu’il ne faut surtout pas faire, c’est réciter des prières par coeur. Bien au
contraire, il faut prier lentement en étant bien conscients de ce que l’on dit et en pesant ses
mots ; d’ailleurs le Saint Esprit nous y aidera. Dans ce temps de silence consacré à Dieu, nous
pouvons :
-Demander pardon à Dieu pour nos péchés et ceux de nos enfants
-Déposer aux pieds de Jésus nos manques, nos incapacités, nos fardeaux, nos soucis, nos
besoins, nos problèmes, notre faiblesse, les douleurs et les maladies de notre corps. Puis nous
remettre à lui : « Seigneur Jésus je t’offre ma soumission, ma dépendance et mon obéissance.
Je t’appartiens, mon esprit, mon âme et mon corps sont à toi. Fais de moi ce que tu veux,
deviens en moi ce que tu veux. Ce n’est plus moi qui vis, c’est toi qui vis en moi ». « Il y a
une vie qui gagne, c’est celle de Jésus-Christ et elle peut devenir la nôtre à notre demande si
nous laissons Jésus, dans un absolu et inconditionnel abandon de nous-même à lui, entrer en
nous, prendre possession de nous, nous submerger et nous remplir de lui-même jusqu’à toute
la plénitude de Dieu » disait l’évangéliste américain Charles G. Trumbull … en 1923 !
-Reprendre certains versets bibliques, les réciter lentement en y adhérant pleinement, en les
méditant quelquefois. « J’ai les pensées de Christ, les sentiments de Christ ». Nous pouvons
même compléter comme suit. « Seigneur Jésus, je t’offre mes yeux pour que tu poses un
regard d’amour sur les personnes que je vais rencontrer aujourd’hui ; je t’offre mes mains
pour que tu continues de bénir et de guérir ; je t’offre mon coeur pour que tu aimes les autres à
travers moi. Père, je renonce à mes propres désirs, et je souhaite qu’il n’y ait dans mon coeur
que tes seuls désirs, un amour brûlant pour mon Dieu et pour les autres, et aussi la joie de
Dieu ». Surtout n’ayons pas peur de renoncer à nos désirs, vous constaterez vite que les désirs
de Dieu dans votre coeur correspondent aussi à vos souhaits. Alors vous pourrez vous réjouir
en sachant qu’ils vont se réaliser dans votre vie puisqu’ils sont dans la volonté parfaite du
Père.
-Prendre conscience que le Saint Esprit habite en nous et qu’il représente aussi Jésus et le
Père. Remercions-les de leur présence. Réalisons que nous sommes habités de Jésus qui est El
Shaddaï, demandons à Jésus de nous prendre dans ses bras d’amour. Reposons-nous un
moment dans ses bras.
-Elever le nom de Jésus, celui du Père et celui du Saint Esprit dans tous les domaines de notre
vie. Glorifier notre Dieu. Le louer pour son amour, sa bonté, sa grâce. Exprimer lentement à
notre Dieu notre amour, notre louange, notre adoration, notre action de grâce pour des
bénédictions reçues récemment.
-Demander ensuite au Saint Esprit de nous introduire dans le Saint des Saints, dans la sainte
présence de Dieu. Lui demander aussi de mettre sa ferveur dans notre coeur, d’ouvrir nos
oreilles spirituelles pour entendre sa voix, d’ouvrir nos yeux spirituels pour percevoir les
images qu’il désire nous donner. S’arrêter de prier par moments, en restant silencieux dans
l’attente d’être peu à peu rempli d’une grande paix, d’un grand calme et peut être d’une douce
chaleur qui est la présence de Dieu.
-Demander au Père, au nom de Jésus, de nous accorder la grâce de la foi pour notre guérison
ou pour la réponse à notre prière. Si réponse il y a, c’est une grâce de Dieu, donc un cadeau
que nous ne méritons pas. Lorsque nous recevons cette foi de Dieu, nous ressentons un grand
calme, une absence de combat, une profonde paix intérieure, une claire conscience de la
présence de Dieu en nous et la certitude d’avoir reçu la foi du Fils de Dieu pour notre prière,

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qu’il s’agisse de guérison ou d’autre chose. Mais sachons déjà qu’un non-pardon, un esprit de
haine ou de rancune empêchera Dieu de nous communiquer sa foi.
Lorsque Dieu répond, il nous semble souvent qu’il tarde beaucoup et notre foi est mise à dure
épreuve. Il le fait en son temps, au temps de Dieu alors qu’humainement, nous pensons qu’il
est trop tard. Pourtant, quand il est trop tard pour l’homme, Dieu peut encore manifester sa
gloire, car il est toujours temps pour Dieu. Comme l’a écrit le pasteur Claude Payan : « Dieu
se plaît à manifester sa gloire dans les « trop tard humain ». Ce n’est pas trop tard quand il
est trop tard ». Aux yeux des hommes, Jésus arriva trop tard pour Lazare, trop tard pour la
fille de Jaïrus, et pourtant il n’était pas trop tard pour lui pour manifester sa gloire par la
résurrection de Lazare et celle de la fille de Jaïrus. Par la foi et la louange inconditionnelle, le
temps trop tard de l’homme peut devenir le temps opportun de Dieu. Dans ce retard de
Dieu, c’est le moment de le louer car Dieu se sert de notre épreuve pour en faire ressortir du
bien, pour oeuvrer en notre faveur : « Seigneur, je te rends grâces de n’avoir pas encore reçu ta
foi pour ma prière. Je décide de croire que tu exerces ta bonté envers moi pour m’enseigner
quelque chose à partir de cette épreuve et je te fais confiance. Louange et gloire à toi ».

Lorsque nous avons la conviction d’avoir reçu cette foi, il faut faire confiance. Suzette
Hattingh nous explique comment Dieu lui a révélé que la clé de la promesse accomplie,
c’était de prier Dieu jusqu’à recevoir une parole rhéma, puis de méditer chaque jour cette
parole rhéma reçue jusqu’à l’exaucement de la prière. S’il s’agit d’une guérison, elle ne sera
pas souvent instantanée. Au lieu de porter notre attention sur la réalité de la maladie ou de la
douleur, portons-la sur la réalité de la présence de Jésus en nous : « gardons les yeux fixés sur
Jésus » (Hébreux 12 :2). Il EST notre guérison, la grâce qui nous suffit. Nous pouvons lui
rendre grâces d’avoir porté à la croix la douleur ou la maladie de notre corps. Nous donnons
ci-après quatre versets très utiles, lorsque nous avons reçu la foi par une parole de
connaissance, ce sont : « J’ai cette confiance en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit »
(Actes 27 :25) , « Je veille sur ma Parole pour l’accomplir » (Jérémie 1 :12), « Ce que Dieu
promet, il peut aussi l’accomplir » (Romains 4 :21) et « Je me confie dans la bonté de Dieu,
éternellement et à jamais » (Psaume 52 : 10). Si réponse il y a, c’est une grâce de Dieu, donc
un cadeau que nous ne méritons pas.

5. Application pratique du changement de mon esprit
Seigneur Jésus, puisque mon corps t’appartient, inonde-le, submerge-le de ta vie-santé, de
ta vie-guérison, de ta vie-miracle ; s’il te plaît détruis et pulvérise toute trace de l’ennemi
dans mon corps par la puissance de ton Esprit. Puisque mon âme t’appartient, engloutis
mes pensées dans les tiennes, mes paroles dans les tiennes et mes sentiments dans les tiens.
Fais-moi vivre de ta grâce chaque instant de ma vie. Remplis moi à déborder de toi-même et
de ton Esprit jusqu’à toute la plénitude de Dieu. Accomplis à travers moi les oeuvres que
Dieu a préparées afin que je les pratique. Père chéri, au nom de Jésus et par la puissance
de ton Esprit, fais-moi selon ton coeur !

5.1 Changer nos pensées : la conscience de Dieu
Dès que notre esprit n’est pas totalement occupé par une activité professionnelle,
familiale ou autre, recentrons immédiatement nos pensées sur les choses de Dieu : c’est ce
que j’appelle « la conscience de Dieu ». Lorsque nous le pouvons, conversons à voix haute
avec Jésus puisqu’il est en nous. Prenons le plus souvent possible conscience qu’il nous
habite, qu’il nous offre, par grâce, à chaque instant sa victoire et que celle-ci est à nous si nous
avons la sagesse de l’accueillir. L’objectif, facile à atteindre, c’est que le temps passé, à

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penser aux choses de Dieu ou à converser avec Jésus, augmente jour après jour, mois après
mois pour parvenir à ce que ce temps occupe la plus grande partie du temps pendant lequel
notre esprit n’est pas totalement occupé. A chaque fois que notre esprit s’égare des choses de
Dieu, ramenons-le à ces choses, sans aucun sentiment de culpabilité.

Pour cela, dans un style simple, détendu, familier et familial avec Dieu, proclamons et
répétons à notre guise, à voix haute lorsque c’est possible, à voix basse autrement :
-des petites formules de louange, d’actions de grâce ou d’adoration que l’on improvise, bien
sûr, autant que l’on veut, par exemple :

-« Merci Papa chéri de m’avoir donné Ton Fils comme Victoire sur toutes choses »
-« Père bien-aimé, je t’adore et je t’aime de tout l’amour que tu mets dans mon coeur »
-« Abba, je te rends grâce parce que tu rends la vie à mon corps mortel par ton Esprit
qui habite en moi» (Romains 8 :11)
-« Seigneur Jésus je t’appartiens, tu fais de moi ce que tu veux »
-« Saint Esprit adoré, merci d’avoir fait de mon corps ton temple »

Bien entendu, le parler en langues, pour celles et ceux qui le pratiquent, ne doit pas être
oublié.

-des petites formules rappelant notre identité en Christ

-« Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 :20).

-« Parce que je suis uni à Jésus, Jésus est ma victoire sur ce problème de santé »

-« Je suis en Christ et Christ est en moi » (Jean 14 :20)

-« Tout est à moi et je suis à Christ et Christ est à Dieu » (1 Corinthiens 3 :23)

-« Je fais partie de la maison de Dieu » (Ephésiens 2 :19)

-des petites formules rappelant notre héritage

-« Je suis fils héritier de Dieu »

-« Par les meurtrissures de Jésus, j’ai été guéri, c’est fait je suis guéri » (1 Pierre 2 :24)

-« Christ en moi, l’espérance de la gloire et l’assurance de la victoire »

-« J’ai reçu un esprit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1 :7)

-« J’ai les pensées de Christ » (1 Corinthiens 2 :16)

-« J’ai les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2 :5).

Ces petites phrases, on en fabrique à l’infini sans les apprendre par coeur, et elles nous
recentrent à chaque fois sur Dieu ; puis notre intelligence est renouvelée conformément à la
volonté de Dieu. Autre avantage, cela nous empêche de ressasser le passé ou de glisser vers
des pensées impures ou déconseillées.

5.2 Changer nos pensées : la conscience de l’autre
Jésus a été parfaitement clair en ce qui concerne son commandement de nous aimer les uns
les autres. Pourtant, cela nous est très difficile. Les personnes qui rentrent dans une secte ou dans la
franc-maçonnerie disent y avoir trouvé une fraternité qu’ils n’ont pas trouvée ailleurs. Quel triste
constat pour nous chrétiens alors que Jésus nous a dit : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes
disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13 :35) ! Puisque Jésus est en nous
et vit en nous, demandons-lui de répandre son amour et sa compassion aux autres avec notre coeur.
Et les autres, c’est bien plus que nos seuls bien-aimés ! Une raison de nous aimer les uns les autres,
c’est qu’il y a au fond du coeur de chaque individu, même le plus pécheur, une étincelle d’amour
déposée par Dieu. Ainsi, au plus noir de ma vie de pécheur, cette étincelle d’amour m’a fait écrire, il
y a bien longtemps, un poème intitulé « Mon rêve d’amour » et qui commence ainsi :

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Oh mon rêve d’amour,
mon rêve de toujours,
avec quelle folie,
je ressens cette envie,
de voir enfin ma vie
n’être plus pour toujours,
qu’un profond chant d’amour !


Combien je souhaite aujourd’hui voir ce poème se réaliser dans ma vie ! Pour nous aider à
aimer les autres, voici un moyen simple que j’appelle : « la conscience de l’autre ». Chaque
fois que nous rencontrons une ou plusieurs personnes, quel que soit le lieu, disons
silencieusement l’une ou l’autre ou plusieurs des petites affirmations suivantes, relevant de
l’amour de notre prochain.
-Jésus, je t’offre mes yeux pour que tu portes un regard d’amour sur cette personne (ou ces
personnes) avec mes yeux
-Jésus, je t’offre mon coeur pour que tu aimes cette personne avec mon coeur
-Jésus, je t’offre mes pensées et mes paroles pour que tu bénisses cette personne avec mes
pensées et mes paroles.
-Jésus, puisque tu vis en moi, répands s’il te plaît ton amour et ta compassion aux autres
avec mon coeur »

5.3 Changeons nos pensées et nos paroles : la conscience de la victoire
Nous devons contrôler notre bouche pour qu’elle ne prononce que des paroles de
bénédictions, de louange et de victoire. Toujours vivre avec la conscience de la victoire est
sans doute le point le plus difficile de cette mise en pratique. Ne prononçons pas des paroles
de défaite, d’impuissance, de découragement, d’impatience. Au milieu des épreuves, gardons
nos pensées tournées vers les choses invisibles dans notre esprit et non vers nos sens : Christ
en moi, la certitude de la victoire !

Méfions-nous du monde : télévision, films, affiches publicitaires, livres, revues,
conversations à la gloire de Satan. Les actualités télévisées ont l’avantage de nous tenir au
courant de ce qui se passe dans le monde ; mais malheureusement la plus grande partie de ces
actualités relate les méfaits de Satan en France et dans le monde et cela ne nous prédispose
sûrement pas à demeurer dans la victoire acquise pour nous par Jésus. Patrick Fontaine
appelle le journal télévisé : « le bulletin de santé de Satan » ! Il ne s’agit pas de s’interdire la
télévision mais d’être sélectif. Pour beaucoup, cela peut paraître trop dur, mais la Parole de
Dieu est claire à ce sujet : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans ce monde. Si
quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui » (1 Jean 2 :15). L’apôtre
Jacques n’est pas moins catégorique : « Celui donc qui veut être ami du monde se rend
ennemi de Dieu » (Jacques 4 :4). Au contraire, saturons notre esprit de pensées de victoire, qui
elles, viennent de Dieu.

-« Par l’abondance de la grâce, je règne dans la vie par Jésus-Christ seul »
-« Christ en moi est ma victoire sur toutes choses»
-« En toutes choses, je suis plus que vainqueur par Jésus-Christ vivant en moi »
(Romains 8 :37)
-« Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 :28)
-« Parce que je suis uni à Christ qui vit en moi, sa puissance est libérée dans ma vie ».
-« Je te rends grâce, Père, de m’avoir donné Ton Fils comme victoire ».


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6. La guérison physique
A la nouvelle naissance, en même temps que le salut, nous avons reçu le droit à la
délivrance et à la guérison, les trois faisant partie d’un « package » appelé « sozo » dans le
texte grec original et traduit quelquefois par « sauvé », quelquefois par « guéri » comme dans
Luc 8 :43-48 et quelquefois même par « délivré d’un esprit » comme dans Luc 17 :19. A la
croix et par ses meurtrissures, il y a près de deux mille ans, Jésus a porté l’origine spirituelle
de toutes maladies mais il n’a pas porté physiquement ces maladies, puisque nous ne les
avions pas encore. Patrick Fontaine écrit dans « Impact de guérison » : « Jésus n’a pas porté
nos maladies physiquement. La maladie est une réalité bidimensionnelle, elle a une origine
spirituelle et une manifestation physique ». D’ailleurs, comment Jésus aurait-il pu porter
physiquement les maladies spécifiquement féminines ? Au prix de son terrible supplice, Jésus
a payé et acquis spirituellement la guérison de toute infirmité, toute maladie et toute douleur
de tout enfant de Dieu en tout temps et en tout lieu.

A la nouvelle naissance, nous reconnaissons Jésus comme notre sauveur en lui
remettant nos péchés. De même nous devons remettre à Jésus notre douleur, notre maladie ou
notre infirmité et reconnaître ainsi qu’il l’a portée pour nous à la croix et par ses
meurtrissures, afin que nous n’ayons plus à la porter. « Déchargez-vous sur lui de tous vos
soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5 :7). « Il faut que nous apprenions à
avoir ce réflexe de tout remettre à Jésus et de ne pas porter inutilement nous-mêmes des
fardeaux, des maladies, des souffrances. Pourquoi je continue à souffrir, à être malade ? A
Jésus maintenant de poser la question : M’as-tu vraiment donné tes souffrances autant
physiques que morales, m’as-tu donné tout ton rejet, ton amertume, ton manque de pardon,
tes fardeaux, tes frustrations, tes maladies, tes douleurs … enfin tout ce que tu ressens de
mauvais en toi ? » (Luc Segura dans « Echos de sa voix »). Le prêtre Pierre Jarry, connu pour
son ministère de guérison, dit sensiblement la même chose : « Pourquoi oublions-nous que
Jésus dans son agonie a pris nos peurs, nos angoisses et qu’en portant sa croix, il a pris sur
lui nos maladies, nos douleurs, nos souffrances et tous nos péchés ? Pourquoi voulons-nous
les garder ? Tout cela lui appartient »

Ensuite, nous devons solliciter de Dieu la grâce de la foi comme nous l’avons vu au
chapitre de la foi. Rappelons, comme le faisait remarquer Richard Sipley, que « La clé de la
guérison physique c'est la relation intérieure avec Jésus-Christ ! C'est lui qui procure la
guérison, la vie et la force à notre corps mortel ». Dans son livre « Unité, onction, guérison »,
le pasteur Carlos Payan va jusqu’à écrire : « Jésus n’est pas autre chose que guérison, puisque
Dieu est amour ». Si nous recevons notre guérison, il nous faudra résister aux attaques de
l’ennemi qui essaiera de remettre sur nous les symptômes de la maladie. C’est là qu’il faudra,
à chaque attaque de l’ennemi, refuser ces symptômes, affirmer avoir reçu notre guérison,
louer et remercier Jésus pour sa victoire sur Satan et sur cette maladie avec la certitude que
ces symptômes sont condamnés à disparaître car Jésus les a vaincus par ses meurtrissures et à
la croix. Heureux et rares sont ceux qui reçoivent et gardent leur guérison sans avoir à
combattre ! « Si nous comprenons que ce combat est à mener par nous seuls, alors nous
aurons la victoire par notre Sauveur Jésus-Christ » m’a écrit une chrétienne remplie de
l’Esprit. Personne ne pourra livrer ce combat pour vous. « Nous ne pouvons pas éviter ce
genre de combat parce que Dieu veut que nous marchions par la foi. Les gens perdent leur
guérison parce qu’ils n’ont pas vu leur guérison à la croix » dit le pasteur Pierre Truschel.
N’espérons pas que la prière des autres nous dispense de ce combat : ce sera rarement le cas.

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7. La délivrance d’une habitude de péché
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Qu’il s’agisse de sainteté, d’amour, de sagesse ou de toute autre chose, Jésus
accomplit en nous, par la puissance de l’Esprit Saint, une oeuvre surnaturelle que nous ne
pouvons pas faire nous-même. Combien il est important que nous réalisions que si le Père
nous a fait le formidable cadeau de son Fils et de son Esprit, c’est pour que Jésus fasse et vive
en nous et à travers nous des oeuvres que nous ne pouvons pas faire nous-même et qui
pourtant sont nécessaires pour une vie d’abondance et de joie parfaite ! L’évangéliste
Reinhard Bonnke, écrit dans son fascicule « Comment recevoir un miracle de Dieu » : « Un
miracle dans la Bible est « une oeuvre de puissance ». Les miracles sont quelque chose dont
tous les croyants devraient faire l’expérience continuelle : la puissance de Dieu à l’oeuvre
dans notre vie tout au long de l’année, soit 365 jours bourrés de miracles ». Avec cette
définition du miracle, nous pouvons considérer que la nature de Jésus en nous, c’est le
surnaturel qui devient quotidien, c’est le miracle qui devient habitude. Johann Maasbach,
un évangéliste hollandais, écrit dans son livre « Comment recevoir la guérison de Dieu » :
« La foi n’a pas de fondement si elle ne croit pas au surnaturel. Si le miracle n’est pas
possible, Dieu est comme l’homme : réduit à l’impuissance. Le miracle est la façon naturelle
dont Dieu guérit ». Alors nous pourrons dire avec l’apôtre Paul : « si je vis, ce n’est plus moi
qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 :20). Notre vie sera plus riche et c’est
l’abondance de notre vie qui révélera que nous sommes réellement en Christ. Nous avons
donné plusieurs exemples au paragraphe 2.3.

Remarque : la délivrance d’un lien ancestral

Une infirmité, une maladie ou une habitude de péché peut provenir de péchés commis par un
ancêtre. Il s’agit alors des maladies des générations et des péchés des générations. Une grave
habitude de péché d’un ancêtre, non pardonnée, peut apporter une malédiction dans la vie de
l’ancêtre et de ses descendants. Ce mot biblique « malédiction » est difficilement accepté dans
les milieux catholiques où il est plus fréquent de parler d’un lien ancestral. Quel que soit le
nom, c’est une porte ouverte à l’ennemi qui cherchera à faire le plus de mal possible aux
victimes. Dans un tel cas, la victime doit :


Demander pardon à Dieu pour le péché commis par l’ancêtre sans qu’il soit nécessaire
de savoir quel est ce péché et qui l’a fait ; demander aussi pardon à Dieu pour sa part
éventuelle de responsabilité (celle de la victime) dans cette maladie des générations

Pardonner à cet ancêtre le mal qu’il lui a occasionné par son péché et s’il y a lieu,
inceste ou abus sexuel par un parent, briser les liens d’âme avec ce parent

Briser au nom de Jésus la malédiction et ses conséquences dans sa vie et dans celle de
sa descendance

Remettre à Jésus cette conséquence de la malédiction puisque Jésus a payé et acquis la
victoire sur toute maladie, infirmité ou douleur

Chasser les démons qui auraient pu entrer dans la vie de la victime

Proclamer au nom de Jésus sa libération totale de cette malédiction et de ses
conséquences pour elle-même comme pour sa descendance

Proclamer aussi la victoire complète de Jésus sur tout cela et le louer.
Comme dans un tel cas, il est nécessaire de discerner s’il y a ou non une malédiction (lien
ancestral), il est préférable de s’adresser à des serviteurs de Dieu habitués à pratiquer ce type
de délivrance.
8. La délivrance de la peur
Nous avons vu que la guérison physique a le plus souvent été associée au salut dans la
Bible, ce qui montre l’importance que Dieu y accorde. Quant à la peur, il semblerait que la
Bible contienne 365 fois le message « n’ayez pas peur » ou un équivalent. Cela montre
combien Dieu désire nous délivrer de ce fléau. Elle s’étend à tous les domaines de la vie :

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peur de la mort, de la maladie, de l’accident, de l’échec, de la perte d’un emploi, du manque
d’argent et d’une façon générale peur d’une situation donnée ou d’un problème.

La peur est sans doute l’arme préférée de Satan pour nous priver de la grâce. Si nous
avons peur, le pasteur Philippe Auzenet nous recommande d’incorporer notre Seigneur Jésus
dans notre situation de peur. Pour lui, « la délivrance de la peur, c’est le fait d’incorporer
constamment dans sa vie la présence de Dieu ». Dans son livre « Tu peux guérir
intérieurement », il écrit : « La clé du bonheur est de rester dans la présence de Dieu comme
un enfant reste dans la présence de ses parents et se sent comblé par cette présence. La
question ne sera pas « Seigneur, enlève mes angoisses » mais bien plutôt « Seigneur, je refuse
de m’angoisser car tu es là. Ta présence me calme et me suffit ». A Gethsémani, Jésus a porté
toutes nos peurs et nos angoisses. « Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des
regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de
ma droite triomphante » (Esaïe 41 :10). L’expression « car je suis avec toi » est répétée tout
au long de la Bible : Genèse 26 :24, Esaïe 41 :10 et 43 :5, Jérémie 1 :8, 1 :19, 30 :11 et 46 :28,
Aggée 2 :4, Actes des Apôtres 18 :10. Et souvent elle est précédée de « ne crains pas ».

Ce point nous semble si important que nous souhaitons le développer. Jésus nous
demande d’être comme de petits enfants. Or, un enfant est totalement rassuré dans la présence
de son papa ou de sa maman, à qui, à ses yeux, il revient d’assurer à chaque instant sa
protection et tout ce dont il a besoin. Efforçons-nous vraiment de toujours nous sentir dans la
présence de Dieu et donc d’être totalement rassurés puisque c’est à Dieu le Saint Esprit qu’il
revient d’assurer, à chaque instant, notre protection et tout ce dont nous avons besoin, Jésus
ayant payé un prix élevé pour cela. Dès qu’un enfant ressent une peur de quelqu’un ou de
quelque chose, il se réfugie immédiatement auprès de son papa ou de sa maman, lui exprime
les raisons de sa peur et la cause de cette peur cesse de le concerner. C’est désormais l’affaire
de son papa ou de sa maman de gérer cette situation de peur et l’enfant lui fait totale
confiance. De la même façon, lorsque la peur s’empare de nous, réfugions-nous aussitôt
auprès de Jésus, présent en nous par le Saint Esprit, et remettons-lui notre peur. Et puis,
comme un enfant, faisons totale confiance à Jésus et à son Esprit pour gérer au mieux cette
situation de peur qui ne nous concerne plus. Il ne nous reste plus qu’à louer et remercier.

Nous devons remettre notre peur à Jésus parce qu’il l’a portée à la croix pour nous. Au
jardin de Gethsémani, où il se recueillait une dernière fois avant son calvaire, Jésus a
tellement connu la peur que des grumeaux de sang et de lymphe coulaient sur son visage, ce
qui est un cas extrême. Mais Jésus n’a pas cédé à cette peur, il l’a vaincue en s’offrant au
supplice qui lui faisait si peur : la couronne d’épine, la flagellation, la crucifixion. Ce faisant,
Jésus a payé et acquis la délivrance de toute peur pour tout enfant de Dieu en tout temps et en
tout lieu. « Pourquoi oublions-nous que Jésus dans son agonie a pris nos peurs, nos
angoisses et qu’en portant sa croix, il a pris sur lui nos maladies, nos douleurs, nos
souffrances et tous nos péchés ? Pourquoi voulons-nous les garder ? Tout cela lui
appartient » (Pierre Jarry prêtre).

Alors, avec la foi de Christ en nous, puisqu’il vit en nous, disons simplement :
« Seigneur Jésus, j’ai peur mais je sais que tu es avec moi et que tu contrôles tout. Je te
remets ma peur puisque tu l’as portée et vaincue pour moi à la croix. S’il te plaît, engloutis
ma peur dans ta sainte présence qui m’environne. Je décide que ta présence me libère, c’est
mon choix et je te remercie. Louange, honneur et gloire à toi Jésus ». Notre rôle, c’est de
désirer Dieu et la communion avec lui, alors Dieu fait le reste.

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9. L’imposition des mains
L’imposition des mains est pratiquée à de nombreuses fins notamment le baptême du
Saint Esprit ou la guérison. Nous nous limiterons à ce dernier cas que nous abordons
maintenant. La Parole de Dieu nous dit que Jésus imposait les mains à chaque malade, même
lorsqu’ils étaient nombreux à venir vers lui. « Après le coucher du soleil, tous ceux qui
avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à
chacun d’eux et il les guérit » (Luc 4 :40). L’imposition des mains à quelqu’un qui est
malade est vraiment un privilège de ceux qui croient en Jésus et un commandement de Jésus.
Jésus ne fit aucun miracle, aucune guérison avant d’avoir reçu la puissance (dunamis) du
Saint Esprit. L’évangéliste Luc nous relate la guérison d’une femme possédée d’un esprit qui
la rendait infirme depuis dix-huit ans. Jésus commence par lui affirmer : « Femme tu es
délivrée de ton infirmité » (Luc 13 :12). Que se passa-t-il de visible ? Rien ! Pourtant c’est
avec son autorité que Jésus affirma qu’elle était délivrée. Puis Jésus lui imposa les mains et
« à l’instant elle se redressa ». Ainsi, l’imposition des mains libéra instantanément la
puissance du Saint Esprit puisque Jésus avait reçu le Saint Esprit et qu’il en était rempli en
permanence.

Notre part, très modeste, c’est d’offrir nos mains à Jésus pour qu’il fasse l’imposition
des mains avec les nôtres. Dès l’imposition des mains, il nous faut nous reposer, non sur des
sensations espérées ou sur des résultats visibles même s’il y en a assez souvent, mais sur la
promesse divine : «ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris » (Marc
16 :17-18). Mais une fois de plus, il revient à Dieu de nous accorder ou non la grâce de la foi
pour accomplir par sa puissance les paroles que nous avons prononcées de la part de Jésus et
de déverser ou non toute la puissance de son Esprit. Notre part, faisons la dans la sérénité et
laissons Dieu libre de faire ou non la part qui lui revient dans cette imposition des mains.
Exemple de prière pour la guérison de vertiges d’une personne fictive appelée Nathalie.

Père bien-aimé, louange, honneur et gloire à toi parce que tu fais demeurer en moi ton Fils
et ton Esprit pour qu’ensemble nous puissions accomplir les oeuvres que tu as préparées
d’avance pour que je les pratique. Seigneur Jésus, louange, honneur et gloire à toi parce
que tu as porté spirituellement ces vertiges de Nathalie à la croix, il y a près de deux mille
ans et parce que tu as payé le prix de la guérison de ces vertiges par les meurtrissures de
ton dos et par ton sang versé à la croix. En ton nom Jésus, j’impose les mains à Nathalie et
je commande à ces vertiges de quitter immédiatement le corps de Nathalie. Vertiges, vous
quittez le corps de Nathalie maintenant, je vous l’ordonne au nom de Jésus. Au nom de
Jésus, je proclame que maintenant ces vertiges de Nathalie ont été engloutis dans la totale
victoire de Jésus à la croix et je proclame que Nathalie est totalement délivrée de ces
vertiges que Satan a mis dans son corps. Saint Esprit, s’il te plaît, libère maintenant toute ta
puissance de guérison dans le corps de Nathalie. Louange, honneur et gloire à toi Père, à
Jésus et au Saint Esprit.

10. La prière d’autorité
10.1 Généralités sur l’autorité de Jésus
Dans le monde charismatique, l’utilisation de l’expression « au nom de Jésus » a été si
répandue que d’une part elle est un peu utilisée comme une formule magique et que d’autre
part beaucoup de chrétiens ne réalisent pas ce qu’elle signifie réellement. Elle signifie « de la
part de Jésus » lorsqu’il s’agit de s’adresser au Père et « sous l’autorité déléguée de Jésus »
lorsqu’il s’agit de détruire les oeuvres du diable. « Au nom de Jésus » n’est pas une formule
magique et elle doit correspondre à un contexte connu et accepté. Notons d’abord que ce nom

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n’est pas simplement le nom sous lequel le Fils de Dieu était connu pendant son ministère, car
il est revêtu désormais du titre et de l’autorité que le Père lui a donné après que Jésus se fût
rendu obéissant jusqu’à la mort, « c’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné
le nom qui est au-dessus de tout nom » (Philippiens 2 : 9). Aujourd’hui, c’est en ce nom, « qui
est au-dessus de tout nom », que nous sommes autorisés à parler à « la montagne », à chasser
les esprits pour détruire les oeuvres du diable. Le pasteur John Reynolds reçut un jour de
Dieu : « La prière est bonne et nécessaire, mais elle ne prendra pas la place de l’autorité. Je te
donne autorité sur toute la capacité de l’ennemi et je m’attends à ce que tu l’utilises ».

Un chrétien, enfant de Dieu, bénéficie de toute l’autorité de Jésus. Ce privilège
extraordinaire des enfants de Dieu s’est fait en trois étapes :
1) Le Père nous a délivrés, par le sacrifice de Jésus, de l’autorité que Satan s’était appropriée
sur nous, après le péché d’Adam et Eve : « Le Père nous a délivrés de l’autorité des ténèbres
et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1 :12-14).
2) Ensuite, le Père a donné toute autorité à Jésus : « Toute autorité m’a été donnée dans le
ciel et sur la terre » (Matthieu 28 :18) a déclaré Jésus après sa résurrection, juste avant de
remonter vers son Père.
3) Puis Jésus nous a délégué son autorité comme il l’a déléguée à ses disciples : « Voici, je
vous ai donné l’autorité … de marcher sur toute la puissance de l’ennemi et rien ne pourra
vous nuire » (Luc 10 :19). « A ceux qui croient en son nom, Jésus (la lumière) a donné
l’autorité de devenir enfants de Dieu » (Jean 1 :12). Ce dernier verset nous révèle qu’une
autorité est donnée à tout enfant de Dieu.

Beaucoup de bibles utilisent le mot « pouvoir » plutôt que « autorité » pour les quatre
passages ci-dessus. Il s’agit là d’une imprécision. C’est le mot « autorité » qui convient car le
mot grec original est « exousia » qui veut dire autorité, droit d’agir, et non « dunamis » qui
veut dire pouvoir ou puissance comme dans le passage ci-dessous : « Mais vous recevrez une
puissance (dunamis), le Saint Esprit survenant sur vous » (Actes 1 :8). Après avoir fait cette
déclaration, Jésus envoya immédiatement les onze disciples prêcher dans toutes les nations :
« Allez …» ! Bien entendu, ces disciples ne pouvaient remplir leur mission que parce qu’ils
bénéficiaient de l’autorité de Jésus. Il en avait été de même pour les douze apôtres : « Jésus
leur donna force (dunamis) et autorité (exousia) sur tous les démons » (Luc 9 :1) ou encore
« Jésus les envoya prêcher avec l’autorité (exousia) de chasser les démons » (Marc 3 :15
confirmé en 6 :7). Il en fut de même aussi pour les soixante dix disciples envoyés par Jésus et
étonnés de leur pouvoir : « Seigneur, les démons eux-mêmes nous sont soumis en ton nom »
(Luc 10 :17). Alors, Jésus leur explique pourquoi : « Voici, je vous ai donné l’autorité
(exousia dans le texte grec original) de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute
la puissance (dunamis) de l’ennemi, et rien ne pourra vous nuire » (verset 19). Mais, le plus
important, c’est que Jésus nous ait, à nous aussi, délégué son autorité, c'est-à-dire
l’autorisation d’utiliser son pouvoir pour guérir les malades et chasser les démons.

En effet, dans son dernier discours, la veille de sa mort, c’est à chacun de nous qui
croyons en lui que Jésus délègue son autorité : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui
croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes, parce que je
m’en vais au Père » (Jean 14 :12). Jésus termine sa phrase en nous assurant de son autorité et
de sa puissance par ces mots : « et tout ce que vous demanderez (ordonnerez) en mon nom, je
le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils ». Ici, une meilleure traduction du texte grec
serait « ordonnerez ou exigerez ou commanderez » plutôt que « demanderez » car il ne s’agit
pas d’une prière de demande adressée au Père, il s’agit d’un ordre destiné à détruire les
oeuvres du diable à la place de Jésus parce qu’il s’en va au Père. On ne demande rien à Satan,

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on ordonne. D’ailleurs, le verset précédent éclaire parfaitement le contexte de la promesse de
Jésus : « celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais et il en fera de plus grandes ».
Les oeuvres que Jésus faisait, c’était de détruire celles du diable par la délivrance et la
guérison. Après sa résurrection, juste avant de rejoindre son Père, Jésus confirme, d’une façon
encore plus précise, qu’il délègue son autorité « à ceux qui auront cru », pour chasser les
démons, imposer les mains aux malades : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui
auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues … ils
imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris » (Marc 16 : 17). D’ailleurs,
comment pourrions-nous faire ce que Jésus nous demande s’il ne nous déléguait pas son
autorité ? Dans ces deux déclarations, Jésus prend soin de préciser à qui il délègue son
autorité pour continuer son oeuvre : à ceux qui croient en lui, ce qui est bien le cas des
enfants de Dieu que nous sommes. Daniel Yoder écrit dans son livre « Malédictions non
brisées » que Dieu lui révéla un jour de réclamer au voleur qu’est Satan ce qu’il nous a volé
en utilisant l’autorité de son Fils : « C’est le problème avec mon peuple. Satan lui vole ses
biens et il vient vers moi pour pleurer. Il veut que je remplace ce que Satan a volé. Je ne lui ai
rien volé, je ne vole jamais à personne, mais je reçois tous les reproches et pire, mon peuple
s’attend à ce que je remplace ce que Satan a pris. J’ai envoyé mon Fils sur la terre pour
mourir afin que tu aies l’autorité sur Satan. Jésus t’a dit qu’il te donnait toute autorité sur
Satan. Mes serviteurs qui ont écrit la Bible t’ont dit maintes fois que tu es héritier avec mon
Fils. Tu es dans une position de règne sur Satan. Tu me répètes que tu sais que Satan est le
voleur. Maintenant je te dis, lève-toi et ordonne au voleur de te rendre sept fois tout ce qu’il
t’a volé » (référence à Proverbes 6 :31).

Nous sommes autorisés à exercer l’autorité de Jésus soit pour imposer les mains, soit
pour chasser un esprit, soit pour « parler à la montagne » c'est-à-dire chasser une maladie
selon Jésus. Si nous étudions la façon dont Jésus exerçait son ministère, nous constatons qu’il
traitait de la même manière une maladie ou infirmité, un esprit satanique, ou un élément
naturel comme le vent. Ainsi, dans les trois passages ci-dessous, Jésus utilise le même verbe
traduit en français par « menacer ». On peut aussi utiliser le verbe « réprimer » dans le sens de
châtier, punir. « S’étant penché sur elle (la belle-mère de Pierre), il menaça la fièvre, et la
fièvre la quitta » (Luc 4 :39). Jésus traite là une maladie.
« S’étant réveillé (Jésus dormait dans la barque), il menaça le vent et les flots, qui
s’apaisèrent et le calme revint » (Luc 8 : 24). Jésus traite là un élément naturel.
« Jésus, voyant accourir la foule, menaça l’esprit impur, et lui dit : esprit muet et sourd, je te
l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus » (Marc 9 :25). Jésus traite là un démon.
Une autre façon qu’utilisa Jésus, fut de maudire et c’est bien sûr le cas du figuier : « Que
jamais personne ne mange de ton fruit … le figuier que tu as maudit a séché » (Marc 11 :14,
21).

Dans Marc 11 : 23, Jésus nous indique un domaine important où nous devons exercer
son autorité : le fait de chasser une montagne de notre vie. La montagne, c’est une maladie,
une infirmité, un problème et nous devons nous adresser à cette montagne comme à une
personne. Jésus nous dit que nous pouvons la chasser de notre corps ou de notre vie si nous
croyons ce que nous disons. « Je vous dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : ôte-toi
de là, et s’il ne doute point en son coeur mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra
s’accomplir ». L’évangéliste Matthieu nous rapporte aussi ces paroles de Jésus au chapitre 21,
verset 21. Cette possibilité nous est également signalée en Matthieu 17 :20 suite à
l’étonnement des disciples qui n’avaient pas réussi à chasser un démon. Dans ce passage,
Jésus l’exprime un peu différemment : « Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme
un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : transporte-toi d’ici là, et elle se
transporterait ; rien ne vous serait impossible ». Jésus profite encore d’une troisième
occasion, celle où ses disciples lui demandent d’augmenter leur foi, pour redire : « Si vous
aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore : déracine-toi, et plante-
toi dans la mer, et il vous obéirait » (Luc 17 :6). Dans ces quatre versets, nous retrouvons le
verbe principal qui est « dire ». Mais ce que nous « disons », c’est en réalité un ordre adressé
à la montagne, avec l’autorité du nom de Jésus, alors nous pouvons croire ce que nous disons
car nous avons d’une part cette autorité, d’autre part la garantie de Jésus en Jean 14 :13
répétée au verset suivant : « Tout ce que vous ordonnerez (demanderez au sens d’ordonner) en
mon nom, je le ferai afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous ordonnez quelque chose
en mon nom, je le ferai ». Cette promesse confirme bien que lorsque nous donnons un ordre
au nom de Jésus, donc avec son autorité, c’est Jésus qui assume et accomplit les paroles que
nous avons prononcées. Mais n’oublions pas que cette part de Jésus est une grâce de Dieu.
Nous savons que cette grâce n’est jamais accordée systématiquement. Si tel était le cas, ce
serait sans doute trop facile, et il ne resterait pas beaucoup d’esprits sataniques et de maladies
dans nos corps. Hélas, la réalité est tout autre ! Par contre, nous savons aussi pouvoir compter
sur l’amour de Dieu et sa bonté pour nous l’accorder, car c’est un enfant qui la demande
humblement à son père.

L’autorité du nom de Jésus doit aussi être exercée pour chasser un démon, c'est-à-dire
un esprit satanique. Un démon peut attaquer les pensées d’une personne de l’extérieur, c'est-àdire
sans habiter cette personne. Il peut aussi être entré dans cette personne avec un droit légal
si celle-ci a ouvert une porte à l’ennemi par un grave péché répété pendant un temps assez
long. Exemples : occultisme, homosexualité, débauche sexuelle, implication dans un
avortement, meurtre, abus d’alcool ou de drogue etc. Il peut enfin être entré dans cette
personne sans droit légal, la porte ouverte à ce démon ne venant pas de la personne mais de
quelqu’un d’autre. Exemple : une fille violée par son père. Dans un cas comme dans l’autre,
avant de donner un ordre au démon, il est utile de lui dire que nous sommes conscients de
notre autorité en Christ, et avec quelles armes nous venons contre lui. Pour chasser un esprit,
aucune puissance n’est requise de nous ; il nous suffit d’ordonner au nom de Jésus et, pour le
reste, de faire totale confiance à Jésus « qui est le chef de toute domination et de toute
autorité » (Colossiens 2 :10). L’évangéliste américain T.L. Osborn, doté d’un puissant don de
guérison, disait qu’une maladie avait une vie ou un germe prenant sa source en Satan, en
réalité un esprit (satanique) de maladie qu’il appelait aussi « esprit d’infirmité ». Nous avons
vu que Patrick Fontaine parle de « l’origine spirituelle » d’une maladie. Osborn disait aussi
que si on chassait cet esprit, la maladie mourait : « Lorsque les gens font confiance à la Vie de
Christ à l’oeuvre en eux, l’esprit d’infirmité s’en va et ils sont guéris de leurs maladies. Nous
avons chassé l’esprit de cécité qui avait causé une cataracte chez un homme. Quelques jours
plus tard, la cataracte a disparu et l’homme a recouvré la vue. Au nom de Jésus, nous avons
ordonné à un esprit de surdité de quitter une oreille sourde. Et l’homme a pu entendre
normalement. Nous avons commandé à la vie d’un cancer de quitter une femme. Le cancer est
mort et la malade a retrouvé la santé ».

Par contre, il ne faut pas voir le diable partout. Un mal de gorge, un mal de tête, une
indigestion, un muscle froissé ne sont normalement pas l’oeuvre d’un esprit satanique en nous.
La présence d’un esprit peut être soupçonnée dans le cas d’une infirmité, d’une maladie
chronique longue, d’une maladie incurable, d’une maladie que les médecins ne réussissent pas
à cerner ou encore d’une maladie mal définie qui change avec le temps. Ainsi, il y a quelques
années, j’ai été victime de fortes démangeaisons par intolérance alimentaire à l’avoine que je prenais en céréales. Après avoir supprimé l’avoine, je fus un peu soulagé mais pas totalement.
Ainsi, en une ou deux années, je fus conduit à soupçonner et éliminer de mon alimentation un
tas de produits courants. Lorsque la liste devint trop longue, je réalisai qu’il s’agissait
vraiment d’un esprit satanique et non d’un problème physiologique. Un évangéliste suisse de
passage chassa en moi cet esprit et dès le lendemain je m’obligeai à manger n’importe quoi.
Bien sûr, le lendemain et les jours suivants, les démangeaisons revinrent un peu mais à chaque
fois je les chassai et je proclamai la victoire de Jésus. Au bout d’une semaine ou deux, elles
disparurent.

10.2 L’utilisation de l’autorité du nom de Jésus
Nous prendrons l’exemple d’une personne fictive atteinte d’un cancer mais les paroles
ci-dessous sont valables pour n’importe quelle maladie en remplaçant bien entendu le mot
« cancer » par le nom de la maladie. Nous appellerons cette personne Martine, pour être le
plus concret possible. Un cancer résulte d’un esprit de cancer qu’il faut chasser. Mais il est
également possible de parler à la maladie, donc au cancer en réprimant ce dernier au nom de
Jésus comme nous ferions pour une personne souffrant d’un mal de gorge. Il est important
que nous signalions que Dieu a mis à notre disposition de nombreux moyens de guérir et notre
but ici n’est pas d’en donner la liste, mais de mettre en application ce que nous avons présenté
précédemment, en distinguant, par souci de clarté, les différents points :

1) On glorifie le Père et le Fils avant d’utiliser le nom de Jésus

« Père tout-puissant, je te remercie et je te rends gloire de m’avoir délivré de l’autorité de
Satan et d’avoir donné toute autorité à ton Fils. Jésus, je te remercie et je te rends gloire
d’avoir payé le prix pour toute guérison et de m’avoir délégué ton autorité. Saint Esprit, je
te remercie et je te rends gloire d’habiter en moi avec toute ta puissance accompagnant
l’autorité de Jésus afin de détruire les oeuvres du diable. Jésus ta parole m’assure, qu’en
tant qu’enfant de Dieu, ce que j’ordonnerai en ton nom, c’est toi qui le feras afin de
glorifier le Père.

2) On réprime et on chasse l’esprit (ou les esprits) sans imposer les mains

Esprit de cancer, je viens contre toi avec la Parole de Dieu, avec l’autorité du nom de
Jésus-Christ, avec la puissance du Saint Esprit et dans ma position d’autorité et de
puissance dans les lieux célestes, la même position que celle de Jésus selon la volonté du
Père. J’invoque le sang de Jésus-Christ contre toi. Au nom de Jésus, par la puissance du
Saint Esprit, je te lie et je te jette au pied de la croix de Jésus. Au nom de Jésus, je brise ton
pouvoir sur Martine, je te réprime et je t’ordonne de quitter Martine maintenant et de ne
jamais revenir. Tu pars maintenant au nom de Jésus. (C’est se conformer au Maître : Jésus
réprima et chassa l’esprit impur ; lorsqu’il n’y a pas d’esprit, les paroles ci-dessus pour
réprimer et chasser l’esprit ne sont pas nécessaires, mais si elles sont dites elles ne peuvent en
aucun cas nuire ).

3) On réprime et on maudit la maladie, sans imposer les mains

Cancer, je te réprime dans le nom de Jésus, je t’ordonne de quitter le corps de Martine.

(C’est encore se conformer au Maître : Jésus réprima la fièvre)

Je maudis au nom de Jésus chaque racine de ce cancer et j’ordonne à chaque cellule
cancéreuse de mourir dans le nom de Jésus. (Une fois encore, c’est se conformer à Jésus qui
a maudit le figuier).

Merci Jésus car je sais et je crois que c’est toi maintenant, par la puissance du Saint Esprit
en moi, qui te charge de faire respecter les ordres que j’ai donnés en ton nom.


4) On impose les mains

« Au nom de Jésus et conformément à son commandement, j’impose les mains à Martine.
Je te demande Père, au nom de Jésus, de déverser maintenant tout ton amour et toute la
puissance de ton Saint Esprit dans le corps de Martine pour la guérison de ce cancer.
Seigneur Jésus, en ton nom je libère dans le corps de Martine la guérison de ce cancer que
tu as acquise pour elle. Saint Esprit chéri, je ne suis qu’un canal de ta puissance, fais
couler à flots ton onction de guérison à travers mes mains pour la gloire de Dieu. Merci
Père, merci Jésus, merci Saint Esprit.

5) On invoque la victoire de Jésus à la croix.

Je proclame que la victoire écrasante de Jésus à la croix sur Satan, ses esprits et leurs
oeuvres s’étend et s’impose maintenant dans le corps de Martine par la puissance de
guérison du Saint Esprit. Merci Jésus, tu es vainqueur et tu donnes ta victoire à Martine.
Seigneur Jésus, l’évangéliste Marc nous dit dans le dernier verset de son évangile que tu
travaillais avec ses disciples et que tu confirmais ta parole par des signes, des prodiges ou
des miracles. Aussi, je te demande Seigneur Jésus de travailler avec moi et de confirmer les
paroles prononcées en ton nom, par la disparition de ce cancer et la guérison de Martine.
Louange, honneur et gloire à toi Jésus de Nazareth. Louange, honneur et gloire à toi Père.
Louange, honneur et gloire à toi Saint Esprit. Amen.

La foi que je vis avec les autres


1. Une foi interconfessionnelle
Mon épouse et moi-même avons été élevés dans la religion catholique mais c’est en 1994 que
nous avons « rencontré » Dieu, c'est-à-dire découvert que le christianisme n’était pas une
religion comme les autres, puisque c’était avant tout une relation personnelle avec Dieu. La
nouvelle naissance et le baptême dans l’Esprit Saint, ou Effusion de l’Esprit, nous les avons
vécus tout de suite dans le cadre d’une communauté interconfessionnelle, c'est-à-dire entre
catholiques, protestants, orthodoxes et Juifs messianiques qui reconnaissent le Christ comme
leur Messie. Par la suite, en quatorze ans de vie charismatique, nous sommes allés à des
dizaines de rassemblements catholiques, ou protestants ou interconfessionnels. Et c’est dans
cette mouvance interconfessionnelle que nous nous sentons bien, d’autant plus que, sous
l’impulsion de quelques pionniers comme le Père Guy Lepoutre, Responsable Jésuite, et le
pasteur Carlos Payan, ce mouvement s’est considérablement développé à Paris mais aussi dans
toutes les régions de France.

2. La prière
Au contact des catholiques, nous avons approfondi la richesse de l’adoration silencieuse et
surtout de l’Eucharistie que nous apprécions chaque dimanche à la messe. Bien sûr, nous
aimons aussi célébrer les grandes fêtes religieuses comme Jésus le faisait pour les grandes fêtes




5. L’occultisme
Bien rares sont les chrétiens qui ne se sont jamais fait prendre au piège de l’occultisme.
Pourquoi ? Parce que l’occultisme a de nombreuses facettes et certaines nous paraissent
inoffensives. A côté de la magie noire, de la sorcellerie, il y a les guérisseurs et ceux qui
prédisent l’avenir (ils ne nous veulent que du bien et un peu de notre argent mais ils invoquent
Judas ou Satan : est-ce bien catholique ?). Certains de ces guérisseurs demandent de mettre
dans notre porte-monnaie un coquillage, ou du charbon dans une feuille d’alu ou autre chose en
guise de gri-gri sensé apporter la protection. En réalité, par ce gri-gri, l’ennemi met un lien sur
nous mais sûrement pas pour nous protéger puisqu’il vient pour détruire, tuer, égorger nous a
prévenu Jésus. Le vendredi saint, le voile du Temple de Jérusalem s’est déchiré de haut en bas
pour que chacun puisse s’adresser directement à Dieu le Père, au nom de Jésus, et bénéficier de
sa protection, sans avoir à porter sur lui un quelconque objet. Il y a aussi les représentations de
dieux égyptiens ou grecs, de symboles de Satan comme le dragon, le serpent, (fréquent sur des
colliers ou des bijoux), les statues de bouddha, les symboles astrologiques, l’horoscope (je n’y
crois pas dit-on, donc ce n’est pas grave, mais on le lit quand même). Il faut détruire ou brûler
ces objets, demander pardon à Dieu de les avoir posséder et briser dans notre vie et celle de
nos enfants les liens et les conséquences de cette forme d’occultisme. Un jour, à cinq heures du
matin, Dieu me dit que mon épouse a beaucoup de tableaux à détruire et il me donne une liste
d’une dizaine de choses, la première était une revue Historia avec un grand dragon sur la
couverture. Il y avait aussi une reproduction d‘un tableau de peinture, d’un peintre local,
accroché dans notre salle de séjour. Là, j’ai demandé à Dieu pourquoi et il m’a répondu « son
auteur est franc-maçon ». Mon épouse a recherché et c’était vrai. Tout a été détruit. En effet, si
nous acceptons une ou plusieurs de ces formes d’occultisme, nous ouvrons une porte à
l’ennemi qui s’arroge un droit sur nous pour nous nuire par de mauvaises ou pénibles pensées
obsédantes, ou par une dépression ou par une maladie physique ou toute autre forme de mal.








 

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