01 Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant,
02 je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
03 C'est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ; *
04 il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge : sa fidélité est une armure, un bouclier.
05 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour,
06 ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi.
07 Qu'il en tombe mille à tes côtés, + qu'il en tombe dix mille à ta droite, * toi, tu restes hors d'atteinte.
08 Il suffit que tu ouvres les yeux, tu verras le salaire du méchant.
09 Oui, le Seigneur est ton refuge ; tu as fait du Très-Haut ta forteresse.
10 Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure :
11 il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
12 Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres ;
13 tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.
14 « Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre ; je le défends, car il connaît mon nom.
15 Il m'appelle, et moi, je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier ; +
16 de longs jours, je veux le rassasier, * et je ferai qu'il voie mon salut.
Chaque élection d’un pape constitue un moment fort et émouvant pour tout le peuple de Dieu. Confiance dans la Providence qui, nous n’en doutions pas, saurait donner à l’Église celui dont elle a besoin aujourd’hui. C’est ce que nous demandions à Saint Nicolas lors de nos chapelets quotidiens avant chaque messe de semaine. Joie immense - à la vue de la fumée blanche - de savoir que si rapidement le Seigneur avait répondu à la prière de son Église. Joie d’accueillir déjà dans la foi celui que nous ne connaissions pas encore et qui déjà était notre pape… Joie redoublée à la découverte de son identité (un argentin, un jésuite, un ami des pauvres…), du nom choisi (François ! en référence explicite au Saint d’Assise), puis de son visage (empreint de bonté), de ses premières paroles (pleines de douceur et de cordialité où les mots d’amour et de fraternité sont apparus en première ligne), mais aussi de ses premiers gestes (marqués par une humilité et une simplicité désarçonnantes)…
En ce 13 mars 2013, au cœur du Carême, en inspirant aux cardinaux le choix du cardinal Jorge Mario Bergoglio, l’Esprit-Saint a soufflé fort. Il a ouvert en effet une situation inédite à plusieurs titres. D’abord, c’est la première fois qu’un pape vient de si loin, d’au-delà de l’Atlantique : « mes frères cardinaux sont allés me chercher au loin, presqu’au bout du monde ». La première fois ensuite, qu’un pape est jésuite avec tout ce que cela sous-entend chez cet authentique disciple de Saint Ignace et de Saint François-Xavier, d’intelligence théologique, de profondeur spirituelle et de sens du discernement. La première fois enfin qu’un souverain pontife choisit le beau nom de François.
Mettre son pontificat sous le patronage du Poverello, quelle idée géniale ! Se profile alors tout un programme dont la vie et le ministère de l’ancien archevêque de Buenos Aires dessinent déjà le contour. Saint François n’est-il pas le frère universel aimé et respecté de tous les hommes, quelle que soit leur religion, celui dont le cœur s’est embrasé après avoir embrassé un lépreux, celui qui a épousé Dame Pauvreté pour se faire le serviteur des plus pauvres, celui qui a tant célébré la beauté de la création en hommage au Créateur, celui qui a pu accomplir tout cela - et renouveler profondément l’Église d’alors - parce qu’il a aimé le Christ à la folie jusqu’à être totalement conformé à Lui et à recevoir les stigmates de sa Passion. Et cette radicalité évangélique, cet amour du Christ et de sa croix, notre pape François les a assumés dès sa première homélie en des paroles de feu sorties toutes droites de son cœur de pasteur : « Nous pouvons cheminer tant que nous voulons, nous pouvons édifier tant de choses, mais si nous ne confessons pas Jésus-Christ, quelque chose ne va pas. Nous deviendrons une pieuse ONG, mais pas l’Église, épouse du Christ (…). Quand nous cheminons sans la croix, quand nous construisons sans la croix, quand nous confessons le Christ sans la croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur. Nous sommes des mondains ».
Pourquoi est-ce que tu paniques et tu t’agites face aux problèmes de la vie ?
Lorsque tu as fait ton possible pour essayer de les résoudre,
laisse-moi le reste.
Si tu t’abandonnes à moi,
tout s’arrangera avec tranquillité selon mes desseins.
Ne désespère pas, ne m’adresse pas une prière agitée,
comme si tu voulais exiger de moi que j’accomplisse ce que tu désires.
Ferme les yeux de ton coeur et dis-moi avec calme :
« Jésus, j’ai confiance en toi ! »
Evite les soucis, les angoisses et les pensées
sur ce qui pourrait arriver par la suite.
Ne piétine pas mes plans en essayant…
Laisse-moi être Dieu et agir avec liberté.
Abandonne-toi à moi avec confiance.
Repose-toi sur moi et laisse ton futur entre mes mains.
Dis-moi régulièrement :
« Jésus, j’ai confiance en toi ! »
Ne sois pas comme le patient qui demande au docteur de le soigner,
mais qui lui conseille comment s’y prendre.
Laisse-toi porter sur mes mains.
N’aie pas peur. Moi je t’aime.
Si tu penses que les choses se sont empirées et compliquées malgré tes prières,
continue à me faire confiance.
Ferme les yeux de ton âme et aie confiance.
Continue de me dire chaque jour :
« Jésus, j’ai confiance en toi ! »
J’ai besoin de mains libres pour agir.
Ne me les lie pas avec tes soucis inutiles.
C’est ce que veut Satan :
« t’agiter, t’angoisser, t’enlever la paix ».
Confie-toi seulement à moi.
Alors, ne t’inquiète pas.
Donne-moi toutes tes angoisses et dors tranquillement.
Dis-moi toujours :
«Jésus, j’ai confiance en toi ! »
Et tu verras de grands miracles.
Je te le promets par mon amour.
Souviens-toi toujours :
« Fais-moi confiance. »
!kAttention dangers!!!
signes très dangereux
http://langedeleternel.centerblog.net/m/6583175-Les-signes-sataniques-faites-attention-les-jeunes-
Acte de confiance
Évangile de Jésus-Christ selon St Luc :
« Parabole du riche et de Lazare »
Dans ce dialogue imaginé par Jésus entre Abraham et le riche de la parabole, nous pouvons remarquer deux choses : tout d’abord que ce riche se trouve probablement au purgatoire puisqu’il a le souci de ses frères..., et ensuite qu’il est en proie à la torture car, ne l’oublions pas, le purgatoire est un temps de purification. C’est pourquoi ce riche souhaite que l’on avertisse ses frères, afin qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !
Oui, nous aimerions bien pouvoir communiquer avec nos défunts… Or, force est de constater que personne n’est jamais revenu pour nous en parler sauf, bien entendu notre Seigneur lui-même. Seulement voilà, nous aimerions que ce soit un de nos proches qui nous rassure. Est-ce possible ?
Il existe effectivement une communication avec les défunts : c'est ce qu'on appelle la Communion des saints. C’est ainsi que les saints du ciel, celles et ceux qui ont été béatifiés ou canonisés ou sont en voie de l’être, se manifestent parfois à nous de diverses manières, en particulier par les faveurs, voire les miracles obtenus grâce à leur intercession. Et nous pouvons toujours, bien entendu, communiquer avec eux par la prière, comme nous y serons invités dans un peu plus d’un mois, le 2 novembre.
Mais il existe aussi une communication avec les défunts vis-à-vis de laquelle l’Église nous met en garde : c’est ce que l’on appelle le “spiritisme”, une pratique qui consiste non pas à invoquer les défunts, mais à les évoquer. D’après une note de la Commission doctrinale du Concile Vatican II, il s’agit d’une méthode « par laquelle on cherche à provoquer, par des techniques humaines, une communication sensible avec les esprits ou les âmes séparées, pour obtenir des nouvelles et diverses aides (ou) des nouvelles cachées ». Ce même document repousse cette méthode en rappelant à ceux qui seraient tentés d’y avoir recours en reprenant la phrase de l’évangile d’aujourd’hui : Ils ont Moïse et les Prophètes ; qu’ils les écoutent !
Le Catéchisme de l’Église catholique ne dit pas autre chose : « Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort " dévoiler " l’avenir. La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul. Toutes (ces) pratiques (…) sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quant elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent ou non à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder » (n° 2216-17).
Notre connaissance de l’au-delà n’a donc pas à s’appuyer sur d’autre sources que la Sainte Écriture, qui contient tout ce qui est nécessaire à notre salut. Le reste est vanité et curiosité mauvaise.
Que Saint Michel, que nous fêterons dans quelques jours, nous aide à ne pas tomber dans les pièges du Malin et de ses satellites !
Abbé Bruno Bonnet (Bougiva
Évangile de Jésus-Christ selon St Luc :
« Les femmes qui accompagnaient Jésus »
Alléluia. Alléluia.
Tu es béni, Dieu notre Père, Seigneur de l'univers,
toi qui révèles aux petits les mystères du Royaume !
Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
L’évangéliste saint Luc évoque le nom de quelques femmes qui suivaient le Christ non seulement pour s’imprégner de ses enseignements mais surtout pour grandir dans la vie nouvelle qu’est la vie de sainteté. Parmi ces femmes, Marie de Magdala, qui avait été libérée de sept démons.
Il faut être sincère avec soi-même et ne pas se voiler la face. Les tentations que l’adversaire nous inflige, trouvent une certaine complicité dans notre cœur. La tentation se présente toujours avec un côté séduisant et attirant. Pourtant, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie, ces séductions nous les avons souvent connues, à plusieurs reprises nous avons vécu de ces moments où nous sommes tombés dans le piège. On se laisse entrainer, mais la facture est lourde à payer. Après avoir dit ‘’oui’’, très vite vient ce poids sur la conscience que nous ne connaissons que trop bien.
Tout cela, on le sait par expérience et pourtant on chute si vite, pourquoi ? La réponse est simple, à la suite d’Ève, nous entrons dans une sorte de dialogue avec l’adversaire : on se dit “est-ce vraiment si grave ?”, “après tout, je ne fais du mal à personne” ou encore “tout le monde fait la même chose”. Là est le piège : entrer en dialogue avec la tentation, et finalement avec le démon lui-même.
Nous ne serons vainqueurs que dans la mesure où nous pénétrons dans la victoire du Seigneur Jésus, alors regardons-le agir.
Jésus oblige toujours le démon à se taire. En effet, lorsqu’une personne subit la présence de Satan, elle souffre constamment à cause des paroles et des idées que l’adversaire lui met dans la tête et le cœur. Jésus impose le silence au démon, ce qui est déjà un premier soulagement.
L’expérience de l’Église catholique, montre que, par moment, certaines personnes subissent comme une rafale de pensées et d’idées noires qui les terrorisent et les plongent dans un terrible désespoir. Il est absolument nécessaire d’imposer le silence à l’adversaire dont les paroles sont toujours porteuses de mort alors que les Paroles du Christ sont toujours porteuses de Vie.
Par sa seule volonté Jésus pouvait imposer le silence ! En ce qui nous concerne, notre volonté est bien faible, elle ne sera donc pas capable, par elle-même, d’imposer ce même silence.
Pour arriver à faire taire l’adversaire, la Sainte Église a toujours conseillé l’utilisation de certains moyens spirituels :
L’usage de l’eau bénite.
La prière du saint Rosaire, car la Vierge Marie est la toute pure.
L’adoration du Saint Sacrement.
L’invocation fréquente du Saint Esprit (la troisième personne de la Sainte Trinité)
Pour entrer dans la victoire du Seigneur, nous n’userons jamais assez de ces moyens surnaturels.
Abbé Frédéric Martin (Strasbourg)
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Que chacun de vous découvre en Marie sa propre Mère. Que chacun de vous « la prenne dans sa maison » et, plus encore, dans son cœur, chaque jour et tout au long de notre vie, surtout dans les moments d’épreuve et de souffrance.
— Saint Jean-Paul II