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Qui est l'abbé Julio ?

Prier pour la guérison ? Certaines personnes utilisent un livre de « l’abbé Julio », Grands secrets merveilleux pour aider à la guérison de toutes les maladies physiques et morales. Ce qui se présente comme un recueil de prières pour la guérison est en fait un livret de formules de magie blanche déguisées en prières, illustré de quelques signes ésotériques… Mais qui est cet abbé Julio ? Le livre de Bernard Vignot, Le Phénomènes des Églises parallèles, publié au Cerf en 2010, nous donne les renseignements nécessaires.

À la même époque que Joseph-René Vilatte vivait un autre personnage qui continue à avoir beaucoup d’adeptes, c’est l’abbé Julio (de son vrai nom Jules Houssay). Il était né en Mayenne à Cossé-le-Vivien, le 3 mars 1844, dans un milieu populaire. Son père était maçon.

Attiré par le sacerdoce, il entre contre la volonté de sa famille au séminaire diocésain. Ordonné prêtre en 1867, à Laval, il devient tout d’abord vicaire du Grand-Oisseau.

La guerre de 1870 éclate. Il s’engage alors comme aumônier des volontaires de l’Ouest, du général Cathelineau. Il se distingue à maintes reprises par son courage, son dévouement et son héroïsme. Après la guerre, démobilisé, on le retrouve comme vicaire en 1871 à Juvigné (toujours dans le département de la Mayenne) et en 1873 à Javron. Des problèmes de santé, sans doute consécutifs à la guerre, le conduisent en 1875 à être hospitalisé à l’hôpital militaire d’Amélie-les-Bains. À sa sortie, on le retrouve comme précepteur à La Ferté-Macé ; puis de nouveau vicaire à Izé en 1877.

Ces nombreux déplacements dénotent sans doute un esprit instable car, en 1878, il monte à Paris et se voit confier un vicariat à la paroisse Saint-Joseph. Mais Jules Houssay a du caractère, il s’oppose vite à l’ultramontanisme ambiant et, par divers écrits, dénonce l’attitude du clergé et des faux dévots (il va même jusqu’à traîner en justice pour escroquerie deux laïques proches de l’archevêché). L’archevêque de Paris se fâche et le mute à la paroisse Sainte-Marguerite (11e arrondissement), le 28 février 1885.

Jules Houssay n’en reste pas là. Il démissionne et s’installe à Belleville. Là, il donne des leçons particulières (il faut vivre) et devient comptable dans une usine. Ces occupations ne l’empêchent pas de rester combatif et de poursuivre ses publications. Il fonde d’ailleurs à cette époque un journal voué à la défense des petits curés et des vicaires. Reprenant un vieux titre, il le baptise L’Ami du clergé (1887-1889). De nombreux prêtres libéraux collaborent à cette revue et c’est là que l’abbé Jules Houssay signera pour la première fois ses articles sous le pseudonyme de « L’abbé Julio ». En 1888, il collaborera au journal (socialiste ?) L’Ami de l’humanité, et animera une feuille périodique, La Tribune populaire. Il fondera alors L’Étincelle et parallèlement à cette presse de combat publiera de nombreux ouvrages polémiques dont les titres parlent d’eux-mêmes : L’Archevêque de Paris et les dames de carreaux, Passibonqueça, Histoire d’un curé de Paris, Un forçat du bagne clérical.

Tournant essentiel dans la vie de l’abbé Julio, il rencontre, en 1888, un célèbre magnétiseur, Jean Sempé, qui va faire de lui un « magnétiseur mystique ». De nombreux malades affluent et viennent consulter l’abbé Julio qui, comme le lui a appris son maître, magnétise et guérit par la seule force de la prière en utilisant ses rituels. Mais comme l’archevêque de Paris s’inquiète de ce phénomène qui prend de l’ampleur, il cherche donc à récupérer l’abbé Julio et à l’éloigner de la capitale. Il l’envoie dans une petite cure à Pont-de-Ruan en Touraine, où Jules Houssay continue à étudier l’œuvre d’Origène, poursuit son ministère en imposant les mains aux malades qui continuent à venir nombreux. Dénichant un « Bénédictional romain » de 1685, il commence à rédiger son livre désormais célèbre : Grands secrets merveilleux pour aider à la guérison de toutes les maladies physiques et morales. La première édition date de 1907 et ce livre fera l’objet de nombreuses rééditions. Il finit par démissionner en 1898 et s’installe à Fontenay-sous-Bois, en banlieue parisienne. Il y reçoit la visite de Mgr Vilatte et ce dernier, convaincu de la nécessité pour l’Église d’avoir une structure épiscopale, persuade l’abbé Julio d’adhérer à ce projet.

En 1901, l’abbé Julio installe une chapelle à Paris (rue Vernier, dans le 17e arrondissement) puis à Vincennes (170, rue de Fontenay) en 1903.

Le 4 décembre 1904, il reçoit la consécration épiscopale des mains de Mgr Paolo Miraglia (consacré par Joseph-René Vilatte) sur mandement de ce dernier. Mgr Houssay devient alors le chef d’une « Église catholique libre de France » dont il sera le conducteur. Il ordonnera de nombreux prêtres mais ne consacrera qu’un évêque (Mgr Giraud) qui créera l’Église gallicane de Bordeaux. Mais Giraud sera lui-même à l’origine d’une très nombreuse descendance épiscopale. Il décédera le 12 septembre 1912.

Quelques réflexions inspirées de l’itinéraire de ce personnage.

L’abbé Julio, bien que gallican au fond de lui-même et provocateur-né, a mis au point le profil même du « prélat guérisseur », dès la fin du XIX è siècle. L’image était ainsi créée. Ce prêtre représente l’archétype de tous les ecclésiastiques qui se sont investis eux-mêmes d’une mission et d’un pouvoir, Il a élaboré une doctrine et une méthode à partir des bons vieux rituels et sacramentaires des siècles passés. Il a su composer habilement un syncrétisme catholique fait de religion populaire, de pratiques cultuelles légitimes, de culte des saints et de doctrines gnostiques, théosophiques et spirites. Il a su capter les attentes spirituelles d’une couche relativement importante de populations sans formation religieuse particulière ; il en a fait son gagne-pain et a laissé à ses disciples et successeurs le soin de parfaire sa méthode.

Dans l’édition de 1907 de son ouvrage : « Grands secrets merveilleux …», il rappelle quelques principes :

La prière peut tout, et elle obtient TOUT. C’est la Parole de Dieu : « Tout ce que vous demanderez en mon nom vous l’obtiendrez » (…). Si les prêtres VOULAIENT, ils accompliraient de merveilleux prodiges ; mais la plupart ne savent pas beaucoup ou ne veulent plus, et quelques-uns qui voudraient ne l’osent pas (…). Nous, prêtres du Christ, nous avons TOUTE-PUISSANCE par le Christ. Sacerdos alter Christus. Nous sommes d’autres Christ ayant MÊME pouvoir de sauver, de pardonner, et guérir. Quand nous agissons en prêtres, ce n’est plus nous qui parlons, c’est Jésus-Christ qui parle par nous et qui est forcé de nous obéir en tout ; entendez bien EN TOUT ! Nous créons à nouveau Jésus-Christ, pour ainsi dire ; nous donnons Dieu À QUI NOUS VOULONS ; nous pardonnons À QUI NOUS VOULONS ; nous COMMANDONS aux démons qui seront toujours forcés de céder, si NOUS VOULONS; nous COMMANDONS aux âmes ; nous avons à notre insu, même sur les plus incrédules, une énorme influence ; nous COMMANDONS aux esprits mauvais et aux mauvais esprits, nous COMMANDONS À TOUTES les créatures par la foi et la prière ; et si nous savons notre VOULOIR, la douleur, la maladie, céderont sous notre VOULOIR DIVIN. Rien par nous-même, tout au nom de Jésus ! [Préface].

Cet avant-propos me rappelle ce qu’un évêque d’Église parallèle écrivait, il y a quelques années, à des guérisseurs qu’il invitait à le rejoindre. On retrouve encore une fois dans ce texte cette théologie qui fut à l’honneur tout au long du XIXe siècle et qui reste encore bien ancrée dans les mentalités. Le « prêtre, autre Christ ». C’est vrai, d’une certaine manière, mais l’abbé Julio a renforcé à son profit ce caractère pour en faire un « pouvoir » dont est sorti un anticléricalisme encore bien vigoureux. Il a appliqué dans toute sa rigueur la théologie qui lui fut enseignée au séminaire. On comprend qu’un bon nombre d’esprits soient séduits par ces propos. Quelqu’un qui « a un don » et qui est de plus assez mystique, se trouvera entraîné dans un univers qui lui apportera pouvoir, puissance et aisance. C’est ainsi que naissent et prolifèrent les Églises parallèles.

Extrait de : Bernard Vignot, « Le phénomène des Églises parallèles », Cerf, 2010, pp. 65-67 & 74-75


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Les secrets merveilleux de l’Abbé Julio

« En tant que science de l’Au-Delà, le spiritisme est un précipice aux bords escarpés qui conduit l’homme de science aux sommets et à la lumière, alors que l’imprudent qui s’y lance à la légère tombe infailliblement dans les noirs filets des Esprits mauvais. Voilà pourquoi l’Eglise, qui est cependant la Grande Spirite par excellence, mais qui, hélas ! a perdu la clé des mystères révélés par son fondateur Jésus-Christ, le Divin Spirite, en bonne mère poule prudente, a défendu à tous ses petits poussins de s’en occuper, sans distinguer quel est le bon et le mauvais de cet incommensurable Au-Delà. Elle finira cependant bien par y venir, car l’heure est venue où l’Esprit Saint, inspirateur de tout spiritisme vrai et pur, éclairera tout homme venant en ce monde. »

Abbé Julio, Petits secrets merveilleux

Vu le nombre important de chrétiens qui, en pleine bonne foi, utilisent les livres de magie de l’Abbé Julio comme s’il s’agissait de recueils de prières, nous avons cru bon de dévoiler l’horizon de pensée de ce curé de campagne devenu une référence dans le monde occulte. La citation proposée reprend des thèses classiques du spiritisme auquel adhère notre auteur : Jésus serait le plus grand des médiums, qui communique avec Dieu (qu’il nomme « son Père ») par le truchement de l’Esprit (Saint). L’Eglise a hélas perdu la clé d’interprétation des évangiles et dans son ignorance, elle condamne massivement le spiritisme au lieu d’opérer un juste discernement, que notre Abbé, bien plus éclairé que l’Eglise, s’empresse de faire à sa place. Il distingue trois types de spiritisme.

Le premier est « faux, impur » et condamnable : il s’agit de « l’invocation des Esprits mauvais » qui « existent bel et bien » et que « tout prêtre et tout chrétien a le devoir de combattre sans trêve ».

Le second type de spiritisme est plus redoutable encore car il paraît inoffensif alors qu’il est extrêmement dangereux. Il s’agit de l’évocation « des Esprits, ni mauvais, ni bons, mais qui entourent la terre de leur cercle serré et ne cherchent que les terrestres communications, soit pour y venir à demeure et voler les forces vitales et spirituelles de ceux qu’ils imprègnent, soit que n’étant pas encore complètement désincarnés, ils voudraient se rattacher à la terre à nos dépens ». Il s’agirait donc d’âmes errantes attachées à la vie terrestre et essayant d’y rester en puisant dans les énergies vitales des curieux fréquentant « le spiritisme des salons ». L’Abbé dénonce les conséquences désastreuses de ces pratiques : « maladies nerveuses, déséquilibre, folie ».

Mais il y aurait un troisième type de spiritisme, à vrai dire le seul digne de ce nom, le spiritisme « vrai et pur », le spiritisme « scientifique » qui conduit ceux qui le pratiquent « jusqu’au seuil du mystère. Sûrement, la clé du sanctuaire leur sera confiée ». Les esprits qu’ils invoquent seraient selon notre auteur, les membres de « l’Eglise triomphante, les Fils de Dieu qui ont cherché la lumière ici-bas dans la simplicité de leur âme, et la trouvent dans l’Au-Delà dans une ascension perpétuelle vers l’Absolu ». Tels seraient donc les esprits supérieurs que l’Abbé invoque et qui répondent à ses appels grâce aux services de « la haute médiumnité de personnes privilégiées ».

Notons que ces « vrais guides ne se communiquent qu’à ceux qui sont dignes, par la préparation nécessaire, par leurs efforts héroïques vers la vertu, d’entrer en rapport avec eux ». Nous retrouvons grosso modo les distinctions proposées par Rozier et bien d’autres occultistes, entre la magie « ordinaire », faisant appel aux entités astrales auxquelles le magicien commande, et la « haute magie », qui traiterait avec des esprits supérieurs, auxquels le mage obéit. Il va sans dire que la haute magie ne pratique que la magie blanche et laisse la sorcellerie aux magiciens du niveau astral.

On demeure perplexe devant tant de candeur ! Alors que l’Abbé Julio dénonce les agissements « des esprits ni bons ni mauvais » du second type de spiritisme, « qui prennent tous les masques », il ne semble pas soupçonner que les esprits soi-disant supérieurs auxquels il se confie, sont tout aussi maléfiques que les précédents. Ils ont tout simplement su s’adapter à leur interlocuteur potentiel. Satan sait bien qu’on ne prend pas des mouches avec du vinaigre ; aussi prend-il soit de se déguiser en Ange de lumière (cf. 2 Co 11, 1) pour attirer ceux qui cherchent à justifier leur recherche de pouvoir, en argumentant qu’ils ne « font que du bien » (magie « blanche »). Mais tout au long de l’histoire de l’Eglise, les Pères et le Magistère ont toujours condamné toutes les formes de magie, quelle que soit leur couleur. La fin d’une action, aussi bonne soit-elle, ne justifie jamais le recours à des moyens illicites, comme par exemple l’invocation des esprits déchus du monde occulte.

Père Joseph-Marie Verlinde

 

                                                                
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attention a tous les livres de l abbé julio !!!
 je les aient pratiqué!!!
 ce sont des formules et invocations , pas a dieu ( même si ca ressemble)!!
 ce sont par des esprit malin et impurs , que vous seraient exauces !!!!
 et a quelle prix !!!!!?,
 pour le prix de l eternitée, !vos ames !
 le malin ne vous fait pas de cadeaux!!!!
je vous en prix , allez voir un pretre avec vos livres et il vous guidera pour que vous vous en serviez plus !!!
croyez moi , j ai utilisez ces livres , avant que jesus me sauve!!!
que dieu vous benisse

 
 



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