jesus
                                                                           

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Évangile de Jésus-Christ selon St Luc : 

« Parabole du riche et de Lazare »


Dans ce dialogue imaginé par Jésus entre Abraham et le riche de la parabole, nous pouvons remarquer deux choses : tout d’abord que ce riche se trouve probablement au purgatoire puisqu’il a le souci de ses frères..., et ensuite qu’il est en proie à la torture car, ne l’oublions pas, le purgatoire est un temps de purification. C’est pourquoi ce riche souhaite que l’on avertisse ses frères, afin qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !

Oui, nous aimerions bien pouvoir communiquer avec nos défunts… Or, force est de constater que personne n’est jamais revenu pour nous en parler sauf, bien entendu notre Seigneur lui-même. Seulement voilà, nous aimerions que ce soit un de nos proches qui nous rassure. Est-ce possible ?

Il existe effectivement une communication avec les défunts : c'est ce qu'on appelle la Communion des saints. C’est ainsi que les saints du ciel, celles et ceux qui ont été béatifiés ou canonisés ou sont en voie de l’être, se manifestent parfois à nous de diverses manières, en particulier par les faveurs, voire les miracles obtenus grâce à leur intercession. Et nous pouvons toujours, bien entendu, communiquer  avec eux par la prière, comme nous y serons invités dans un peu plus d’un mois, le 2 novembre.

Mais il existe aussi une communication avec les défunts vis-à-vis de laquelle l’Église nous met en garde : c’est ce que l’on appelle le “spiritisme”, une pratique qui consiste non pas à invoquer les défunts, mais à les évoquer. D’après une note de la Commission doctrinale du Concile Vatican II, il s’agit d’une méthode « par laquelle on cherche à provoquer, par des techniques humaines, une communication sensible avec les esprits ou les âmes séparées, pour obtenir des nouvelles et diverses aides (ou) des nouvelles cachées ». Ce même document repousse cette méthode en rappelant à ceux qui seraient tentés d’y avoir recours en reprenant la phrase de l’évangile d’aujourd’hui : Ils ont Moïse et les Prophètes ; qu’ils les écoutent !

Le Catéchisme de l’Église catholique ne dit pas autre chose : « Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort " dévoiler " l’avenir. La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul. Toutes (ces) pratiques (…) sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quant elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent ou non à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder » (n° 2216-17).

Notre connaissance de l’au-delà n’a donc pas à s’appuyer sur d’autre sources que la Sainte Écriture, qui contient tout ce qui est nécessaire à notre salut. Le reste est vanité et curiosité mauvaise.

 

Que Saint Michel, que nous fêterons dans quelques jours, nous aide à ne pas tomber dans les pièges du Malin et de ses satellites !

Abbé Bruno Bonnet (Bougiva

 
 



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