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                 ***remise a jour fréquentes du site****


 

C’était jeudi dernier, dans la chapelle Sainte Marthe. Le pape François y prêchait comme il aime le faire. Nous reproduisons  ses paroles qui sonnent comme un encouragement à poursuivre nos projets de partager la parole de Dieu avec vous sur Internet !

Si l’Église, le peuple de Dieu, « n’entend pas le Seigneur, ne cherche pas le Seigneur, ne se laisse pas chercher par le Seigneur », qu elle est en « échec ».

Et même pire : elle va vers la « honte ». « Tous ces scandales que je ne veux pas énumérer, mais nous savons tous où ils sont ! » (… ) « la Parole de Dieu était ‘rare’ dans ces scandales ; la Parole de Dieu était ‘rare’ dans ces hommes et ces femmes. Ils n’avaient pas de lien avec Dieu. Ils avaient une position dans l’Église, une position de pouvoir, confortable. Mais pas la Parole de Dieu ! » Ils portaient « une médaille, une croix, comme ceux qui portaient l’arche, sans rapport vivant avec Dieu et avec la Parole de Dieu ».

Et ce sont « les pauvres gens » du Peuple de Dieu qui en souffrent : « dans ces cas-là, nous ne donnons pas à manger le pain de la vie, nous ne donnons pas à manger la vérité ! Et nous donnons même une nourriture empoisonnée, si souvent ».

Citant le psaume « Ne nous rejette pas pour toujours. Pourquoi détourner ta face, oublier notre malheur, notre misère ? », le pape a exhorté à « demander au Seigneur de ne jamais oublier la Parole de Dieu », et de ne jamais oublier « le peuple saint et fidèle de Dieu, qui demande une nourriture forte ».

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La sainteté, la plénitude de la vie chrétienne ne consiste pas à accomplir des entreprises extraordinaires, mais à s'unir au Christ, à vivre ses mystères, à faire nôtres ses attitudes, ses pensées, ses comportements.

 

— Benoît XVI

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Le Seigneur stigmatise ici le ritualisme des pharisiens qui peut stériliser les institutions les plus saintes.

Le sabbat - et, pour nous aujourd'hui, le dimanche - n'est pas une fin en soi : l'homme n'est pas fait pour le sabbat, mais le sabbat pour l'homme, pour son bien.

La Genèse nous enseigne que Dieu créa pendant six jours et qu'il se reposa le septième. L'homme, en respectant le sabbat - le dimanche -, imite Dieu, la transcendance de Dieu. Il se situe ainsi au-dessus des animaux - qu'il domine en maître - et qui sans cesse, travaillent.

Le sabbat permet à l'homme de prendre de la distance par rapport à la terre, de relativiser, de s'élever au-dessus des contingences matérielles, pour rejoindre Dieu, sa fin ultime. Il le rencontre dans la prière qui est repos en Dieu. En ce sens on peut dire que l'homme est fait pour le sabbat, c'est-à-dire pour Dieu, dès cette terre, et pour l'éternité.

L'éternité n'est-elle pas souvent présentée comme le lieu du repos par excellence, où la contemplation de Dieu fleurit en un chant de louange, l'Alleluia éternel ? Oui, la prière est constitutive du repos dominical.

Par le sabbat, Dieu sépare l'homme de la création matérielle, sans cesse en mouvement, en travail, pour le rendre participant de son repos.

Cette séparation, en vue de l'union à Dieu, assure la sanctification de l'homme. Elle est signe de la ressemblance entre Dieu et l'homme. Dieu nous le révèle dans le livre de l'Exode : « Je leur ai donné mes sabbats pour être un signe entre moi et eux, pour qu'ils sachent que je suis leur Seigneur, qui les sanctifie » (Ex.31,13)

Cette ressemblance avec Dieu?Créateur apparaît aussi dans les bonnes œuvres. Dieu est la Bonté ; et la création procède de son Amour. L'homme lui ressemble et se sanctifie par les bonnes œuvres. Le sabbat est aussi institué dans ce but.

En saint Matthieu (12, 7) le Seigneur définit le véritable sabbat en citant Osée (6,6) « je veux la miséricorde et non le sacrifice ». Dans la péricope que relate saint Luc, à la suite de l'épisode des épis arrachés, le Seigneur, guérit le jour de sabbat un homme à la main desséchée.

Le Christ nous donne ainsi à comprendre que le repos commandé ne doit pas être confondu avec oisiveté. C'est un jour consacré au service du Seigneur, en ses pauvres. Garder le sabbat, c'est visiter la veuve et l'orphelin, consoler celui qui pleure.

Louange, adoration, dans la compagnie aimante des saints, tel sera notre sabbat éternel, dont nos dimanches sont déjà une image.

 

Résolution : préparer dès aujourd'hui le programme de la journée de demain.

P. Xavier - Abbaye de Lagrasse (Carcassonne)

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Les hommes aiment la lumière de la vérité, mais ils la haïssent lorsqu'elle éclaire leurs défauts.

— Saint Augustin

 

Évangile de Jésus-Christ selon St Matthieu : 

« Discours sur la venue du Fils de l'homme : être vigilants comme de bons serviteurs » 

 

Alléluia. Alléluia. 

Soyez vigilants et demeurez prêts : 

vous ne connaissez pas l'heure 

où le Fils de l'homme viendra. 

Alléluia. (Mt 24, 42.44) 

 

Il faut veiller ! Voilà sans doute le cœur de l’attitude spirituelle du chrétien. Il faut veiller car Jésus nous le demande et parce que c’est logique : « vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra ».

Méfions-nous cependant des raccourcis hâtifs. On ne veille pas par ignorance de la date du grand rendez-vous que le Seigneur nous a fixé et qui marquera la fin du monde, mais parce que nous voulons être prêts pour ce rendez-vous. 

Le propriétaire  de la maison ne connaît pas la nuit que le voleur a choisie pour passer, aussi veille-t-il. Mais même en veillant, l’effet de surprise ne sera jamais supprimé puisque le propriétaire ignore dans quelle partie de la nuit le voleur viendra. Autrement dit connaître la nuit, ou le jour, n’a pas d’importance puisque les circonstances exactes sont hors de notre portée. Veiller jour et nuit pour ne pas être surpris du retour dans la gloire, est donc vain.

C’est pourquoi Jésus nous dit quand il va revenir : « c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra ». Nous savons maintenant quand il viendra : à l’heure où nous n’y penserons pas. Notre attente est donc orientée par notre pensée. Jésus nous enseigne ainsi que notre attente, c'est-à-dire la façon de mener notre vie ici-bas, dépend de notre façon de penser le retour du Seigneur.

Il me faut penser chaque jour que le Seigneur reviendra car il nous l’a promis, et il dit la vérité. Le Christ fait toujours ce qu’il dit.

Je suis d’autant plus prêt pour son retour si je l’imite et si je suis fidèle.

Je suis d’autant plus prêt si je sais garder dans mon cœur le désir tendu vers le retour de mon maître.

 

Je rends grâce toute la journée au Seigneur pour le temps qui m’est donné de vivre en le servant pour, lui faire la joie de me trouver à ma tâche, au service de mes frères, car son retour c’est peut-être maintenant la joie des retrouvailles.

 

Abbé Olivier Mathieu

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Croire pour agir 

Ceux qui sont invités à se réjouir ou à s'attrister doivent faire confiance à ceux qui les invitent. La sagesse de Dieu est reconnue par ceux qui croient.



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La vie sans religion est une vie sans principe et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail.
— Gandhi
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Le prochain, ce peut être moi 
Le prochain, ce peut être moi, dans la mesure où je m'approche de mon frère. Il s'agit donc d'être soi-même le prochain. Telle est la véritable charité : une démarche.

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Marie est la femme du « Oui ». Marie, aide-nous à connaître toujours mieux la voix de Jésus et à la suivre.
— Pape François
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Évangile de Jésus-Christ selon St Luc : 
« Prier avec confiance » 
 
Alléluia. Alléluia. 
Seigneur Dieu, 
ouvre notre cœur pour qu'il recherche avec amour les paroles de ton Fils. 
Alléluia. (cf. Ac 16, 4)

Jésus a appris à prier à ses apôtres : Quand vous priez, dites : Père…C’est la prière d’un fils, plein d’assurance dans l’écoute bienveillante de son père, toujours disposé à l’exaucer. C’est ce qu’explique le Seigneur dans l’évangile d’aujourd’hui. 
La prière chrétienne est une prière filiale pleine de confiance, ou elle n’est pas. C’est l’Esprit Saint qui l’inspire. C’est par conséquent le premier don à demander dans la prière.
Ni le fatalisme, ni le piétisme ne doivent influencer notre prière. Le premier est plein de ressentiment, le second est mû par une crainte servile. Ils abaissent donc la paternité divine, la placent à un niveau inférieur à la paternité humaine : Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? Ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
Tous deux empêchent le sans-gêne et l’audace que Jésus expose dans la parabole de l’homme qui vient réveiller son ami, sans se poser de question, pour avoir du pain.
Début octobre, nous avons célébré la petite Thérèse et sa petite voie de l’enfance spirituelle, qui consiste précisément à s’adresser avec audace au Père céleste, à compter sur ses bras forts pour monter l’escalier de la sainteté. Le lendemain, 2 octobre, fête des anges gardiens, est aussi le jour où saint Josémaria, après environ 10 ans de prière confiante pour comprendre ce que Dieu voulait de lui, a vu l’Opus Dei qu’il devait fonder. 
Ce ne sont que deux exemples tirés de ce mois d’octobre qui illustrent la force de la prière filiale du chrétien. Nous pourrions en trouver d’autres. Nous, personnellement, en avons-nous fait l’expérience ? Si nous ne trouvons pas, ne pourrions-nous pas demander à recevoir l’Esprit Saint pour qu’il nous communique cette audace ? 
Allez, tentons cette prière plein de confiance dans ces paroles de Jésus : Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent !
Abbé Fabio Quartulli (Paris)
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La souveraine perfection ne consiste pas dans les joies intérieures, ni dans les grandes extases, ni dans les visions, ni dans l'esprit de prophétie. Elle consiste à rendre notre volonté tellement conforme à celle de Dieu que nous embrassions de tout notre cœur ce que nous croyons qu'il veut.
— Sainte Thérèse d'Avila
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Évangile de Jésus-Christ selon St Luc : 
« Jésus répond à l'accusation de complicité avec le démon » 
 
Alléluia. Alléluia. 
Voici maintenant le règne de Dieu et la puissance de son Christ. 
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. 
Alléluia. (Ap 12, 10)
 
Comme Jésus avait expulsé un démon, certains se mirent à dire : 
« C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » 
D’autres, pour le mettre à l’épreuve, 
cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. 
Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : 
« Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, 
ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. 
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, 
comment son royaume tiendra-t-il ? 
Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. 
Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, 
vos disciples, par qui les expulsent-ils ? 
Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. 
En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, 
c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. 
Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, 
tout ce qui lui appartient est en sécurité. 
Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, 
il lui enlève son armement auquel il se fiait,
 et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. 
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; 
celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. 
 
Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, 
il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. 
Et il ne trouve pas. 
Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” 
En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. 
Alors il s’en va, 
et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, 
au nombre de sept ; 
ils entrent et s’y installent. 
Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »

— Acclamons la Parole de Dieu
Le diable et le bon Dieu
N’éprouvons-nous pas  un grand réconfort à la lecture de cet évangile ? Jésus ferme la bouche à ses détracteurs ; et surtout, il signale le chemin de la Béatitude dont il nous révèle la proximité en sa Personne.
À tant d’autres miracles, il ajoute celui de l’expulsion d’un démon muet. Le muet se met à parler. Les foules sont partagées entre stupeur et ravissement. L’hostilité des Pharisiens et des scribes ne désarme pas pour autant. Dans leur obstination à vouloir discréditer le Sauveur, ils en viennent à tourner le dos à tout bon sens pour proférer une accusation absurde à son encontre : C’est par Béelzéboul, le chef des démons,  qu’il expulse les démons.
Argument aberrant : Satan pourrait-il déléguer à l’un des siens le pouvoir de le détruire ? Certainement pas. Il est un dans sa haine de Dieu car l’unité est la loi de l’être, et l’entente la condition de toute société. Jésus relève la contradiction et précise sa réplique en la retournant contre ses accusateurs : comment pouvez-vous attribuer l’expulsion des démons opérée par vos exorcistes, à une intervention divine ?
Ici comme souvent, Notre-Seigneur élève le débat pour découvrir une perspective de salut :
a) l’expulsion du diable ne peut être réalisée que pas le doigt de Dieu, la puissance du Très-Haut ;
b) elle est la preuve la plus manifeste de la venue du royaume des cieux ;
c) le fort et bien armé est le démon qui soumet l’homme à son pouvoir ;
d) le Christ, néanmoins, est le plus fort et c’est dans sa Personne que se reconnaît surtout la présence du Royaume ;
e) dans le combat contre le mal – le Malin comme nous le sous-entendons dans la dernière demande du Notre Père  ? , nous ne pouvons rester neutre : Qui n’est pas avec moi est contre moi !
Affirmons donc notre attachement au Sauveur, et notre confiance en lui en savourant ce « refrain » que la liturgie de la messe met dans notre bouche à la fin d’un grand nombre d’unités du Canon romain : Par le Christ Notre-Seigneur.
Abbé Patrick Pégourier (Lyon)
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Chers jeunes, si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier !
— Saint Jean-Paul II (Clôture des JMJ - Rome, 2000)
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Aimer et servir la justice 
L'Évangile est la révélation de la justice, de la sagesse et de l'amour de Dieu. Le juste vivra par la foi, sûr de la puissance de salut de Dieu, manifestée en Jésus Christ.

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Écoute la voix du Seigneur 
Nous sommes « disciples-missionnaires », envoyés pour annoncer l'Évangile de façon nouvelle. Accueillons le Christ, convertissons-nous et proposons-le à nos contemporains.



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Se donner soi-même 




Que dois-je faire pour obtenir la sagesse, pour vivre en bon chrétien et faire rayonner la joie de l'Évangile ? Il faut aimer et donner envie d'aimer. Le discernement, l'ouverture à Dieu et au prochain sont des fruits de la prière. Aimer, partager avec les autres, c'est aussi se donner soi-même, comme sainte Thérèse de Lisieux.

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