jesus
                                                                           

                 ***remise a jour fréquentes du site****


 

Ceux qui sont conduits par le Saint-Esprit ont des idées justes, voilà pourquoi il y a tant d’ignorants qui en savent plus long que les savants.
— Saint Jean-Marie Vianney, Curé d’Ars
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La joie est un filet d’amour dans lequel on attrape les âmes. Un cœur brûlant d’amour est un cœur joyeux.
— Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta
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Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
Le premier enseignement de cette scène de l’annonce à Zacharie, que nous méditons aujourd’hui, est que cet homme était un familier du Temple et par conséquent un habitué de la prière. Le service de Dieu et la familiarité avec le Très-Haut étaient son quotidien. Depuis longtemps aussi il avait confié au Seigneur cette intention tout à fait louable : un enfant.
Mais jusqu’ici il n’avait pas été exaucé, et l’on peut imaginer que sa prière, avec l’avancée de l’âge, s’était faite moins pressante. Peut-être même qu’il n’y croyait plus. Le temps est passé : à quoi bon importuner le Seigneur ?
Un peu comme moi – êtes-vous en train de penser – qui, bien souvent, demande mais ne suis pas exaucé, et ma prière devient lasse. Et pourtant, ce que je demande est bon ! Certes, mais avais-je pensé à ajouter, comme Jésus au jardin des oliviers : que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne (Luc 22, 42) ?
Oui, le temps de Dieu n’est pas le nôtre. L’ange Gabriel vient l’annoncer: ta supplication a été exaucée. D’accord, cela a été un peu long, mais je t’ai entendu.
Et voilà que maintenant c’est Zacharie qui n’entend plus : je n’ai plus l’âge, ma femme non plus, tu es sûr que c’est bien à moi que tu dois délivrer ce message ? Et malgré la description très précise de la destinée merveilleuse de l’enfant qui va naître, Zacharie doute : Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge.
La “sanction” tombe, immédiate : Voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles.
On ne doute pas de Dieu, monsieur Zacharie ! Car il est un Père infiniment bon, qui sait mieux que nous ce qui nous convient, quand, comment, où…
Étonnant, sévère ? Non, pas plus en tout cas que ce que pourrait répondre un père ou une mère à son enfant qui remet en cause ce qu’ils lui annoncent. « Nous partons en vacances à la montagne ». Ah bon ? Vous pouvez-vous me montrer les billets de train ? La confirmation de la réservation ? Montrez-moi l’équipement que, bien entendu, vous avez acheté… Est-il à ma taille ? Il me faut des preuves…
Pardon, Seigneur, parce que je suis bien souvent, moi aussi, comme Zacharie, et je ne sais ni attendre, ni accepter ce que tu me donnes quand tu le juges opportun. Pourtant tu es bon et miséricordieux, et je le sais. 
« Ce qui offense Jésus, ce qui le blesse au cœur, c’est le manque de confiance » disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Alors oui, Seigneur, je te fais confiance. Je te dirai de quoi je pense avoir besoin, je te le demanderai, mais je te laisserai faire, parce que tu es mon Père.
Abbé Gérard Thieux (Toulouse)
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Jésus me rend visite chaque jour par la Communion, et moi, je la Lui rends bien modestement en visitant ses pauvres.
— Pier Giorgio Frassati
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Évangile de Jésus-Christ selon St Luc : 
« Le Magnificat » 

Justice et miséricorde
Nous avons médité hier ce geste rempli de charité de la Vierge Marie, qui se rend avec empressement auprès de sa cousine Élisabeth pour l’aider à préparer la naissance de Jean-Baptiste, et nous lisons aujourd’hui cette magnifique prière de louange qu’est le Magnificat.
Chaque verset mériterait à lui seul un commentaire d’une page, et comme cela n’est pas possible, je me suis permis d’en choisir un, peut-être plus d’actualité que les autres puisque nous venons de commencer l’année de la Miséricorde, souhaitée par notre Pape.
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent, nous dit le verset 50.
La première idée que nous pouvons retenir, c’est que la miséricorde divine n’a pas de limites : elle s’étend sur toutes les générations et sur tous les continents. Il s’agit là d’une idée avec laquelle nous pouvons parfois avoir du mal car des exemples nous viennent facilement à l’esprit, qui nous font penser que dans tel ou tel cas il n’est vraiment pas possible que Dieu soit miséricordieux. Nous sommes alors assez prompts pour invoquer la justice de Dieu et pensons que, justement, dans telle ou telle circonstance, elle ne peut pas se transformer en miséricorde.
Relisons ce que nous explique le Pape François : « Si Dieu s’arrêtait à la justice, il cesserait d’être Dieu ; il serait comme tous les hommes qui invoquent le respect de la loi. La justice seule ne suffit pas et l’expérience montre que faire uniquement appel à elle risque de l’anéantir. C’est ainsi que Dieu va au-delà de la justice avec la miséricorde et le pardon. Cela ne signifie pas dévaluer la justice ou la rendre superflue, au contraire. Qui se trompe devra purger sa peine, mais ce n’est pas là le dernier mot, mais le début de la conversion, en faisant l’expérience de la tendresse du pardon. Dieu ne refuse pas la justice. Il l’intègre et la dépasse dans un événement plus grand dans lequel on fait l’expérience de l’amour, fondement d’une vraie justice. » (Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la miséricorde, n° 21)
Et du reste, que nous sommes heureux de pouvoir accéder à cette miséricorde lorsque nous prenons conscience de nos fautes, qui sont parfois de véritables trahisons !
Dans tous les cas de figure, oui, tous !, Dieu est un père qui nous attend, comme celui de la parabole : il court vers nous au lieu d’attendre sur le pas de la porte que nous osions lever les yeux vers lui, il nous couvre de baisers alors que notre âme est salie par le péché,  il nous passe une bague au doigt – une nouvelle alliance – et il nous revêt du manteau tout neuf de son amour infini. Magnifique ! Magnificat !
Allons, c’est décidé : si ce n’est déjà fait, je fais mon examen de conscience pour que la justice soit présente, et je vais me confesser pour me laisser toucher par la miséricorde.

Ça tombe bien, Noël approche !
Abbé Gérard Thieux (Toulouse)
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Dieu ne se révèle pas dans la force ou dans la puissance, mais dans la faiblesse et dans la fragilité d’un nouveau-né.
— Pape François ‏(Twitter, 2 Janvier 2014)
 
 



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