jesus
                                                                           

                 ***remise a jour fréquentes du site****


 

Plus l’homme est proche de Dieu, plus il est proche des hommes. Nous le voyons en Marie. Le fait qu’elle soit totalement auprès de Dieu est la raison pour laquelle elle est également si proche de tous les hommes. C’est pourquoi elle peut être la mère de toute consolation et de toute aide, une mère à laquelle, devant chaque nécessité, chacun peut oser d’adresser. C’est en elle que Dieu imprime son image.
— Benoît XVI

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vangile de Jésus-Christ selon St Matthieu : 
« La nouvelle justice proposée par le Christ » 
 
Tes paroles, Seigneur, sont l'Esprit et la vie. 
Tu ne désires pas la mort du pécheur. 
Tu veux qu'il renonce à ses chemins, et qu'il vive. 
Tes paroles, Seigneur, sont l'Esprit et la vie. (cf. Ez 33, 11) 
 
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait :
 
Je vous le dis en effet : 
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, 
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
« Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : 
Tu ne commettras pas de meurtre, 
et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
Eh bien ! moi, je vous dis : 
Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. 
Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. 
Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, 
si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande, là, devant l’autel, 
va d’abord te réconcilier avec ton frère, 
et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, 
pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, 
le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.
— Acclamons la Parole de Dieu
Commentant le Chapitre V de Saint Matthieu, Saint Augustin dit : « Jésus-Christ a accompli la loi de deux manières, en confirmant ses préceptes et ajoutant ce qui manquait à sa perfection ». Jésus part des préceptes, puis en donne le sens pour pénétrer plus loin dans l’Amour.
Avec ses interlocuteurs, il aborde la question de la justice et donne la clé pour entrer dans le Royaume des Cieux ; entrée à laquelle chaque personne aspire consciemment ou, parfois, sans vouloir se l’avouer. 
À partir des préceptes tirés du Livre de l’Exode, Jésus, qui est venu « révéler la Miséricorde du Père », affirme que la vraie justice réside dans le cœur :
Tu ne tueras pas ! : nous risquons d’avoir bonne conscience car, finalement, la plupart des hommes ne sont pas des criminels !... Mais nous oublions qu’il y a bien des manières de « tuer quelqu’un ». Ce que Jésus nous confirme : par les paroles, par le mépris, la négation de l’existence de l’autre, nous trahissons l’Amour de Dieu à travers nos frères. Le « mauvais riche » n’était pas si mauvais que cela peut-être, mais pour lui,  « l’autre » était « un être transparent ». L’indifférence tue ! De combien de crimes sommes-nous responsables en effet ?
Jésus enseigne qu’il ne peut y avoir un amour vrai de Dieu si nous n’aimons pas notre frère. Ce que Saint Jacques rappelle dans sa deuxième épître, la foi sans les œuvres est source de scandale et peut contribuer à éloigner nos frères de Dieu.
Jésus termine en invitant les scribes, c’est-à-dire nous aujourd’hui, à la réconciliation. Mes belles offrandes, mes belles résolutions de Carême, mes petits sacrifices, Jésus les accepte, bien sûr. Mais que valent-ils si je ne suis pas capable de me réconcilier avec mon frère ? Avec Dieu que j’offense en mon frère ? Rien ! Que notre orgueil est rebelle à la réconciliation ! Le premier pas coûte tellement. Tous les prétextes se présentent à notre volonté pour nous faire croire que ce n’est pas à nous de faire le premier pas.
Demandons au Seigneur en ce jour, de briser cet orgueil. De le déceler d’abord, de le combattre ensuite. Voilà le sacrifice qui plaît à Dieu. Nous pourrons alors prier avec le prophète Daniel (Dn 3) : « nos cœurs brisés, nos esprits humiliés, reçois-les, comme un holocauste de béliers, de taureaux, d'agneaux gras par milliers. … »
Chaque jour et peut-être plusieurs fois par jour, nous disons : « pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé »… Nous serons pardonnés à la mesure de ce que nous aurons pardonné.

Dans chacune de ses rencontres avec les pécheurs, Jésus témoigne de l’infinie Miséricorde de Dieu. Certes le mal reste le mal, mais si nous nous tournons vers Dieu, Il nous accueille et nous reçoit toujours. Quelle tendresse de Dieu pour le pécheur humble et repentant !
Sœurs de l’Union-Chrétienne de Saint Chaumond

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Personne ne peut connaître à fond Jésus Christ, s'il ne pénètre pas dans son Cœur, c'est-à-dire à l'intime de sa Personne divine et humaine.
J Paul ll 
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Les hommes ressemblent trop souvent à des taupes qui creusent la terre, et s’élèvent rarement jusqu’à la lumière du jour.
— Saint Jean-Marie Vianney, Curé d’Ars
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Évangile de Jésus-Christ selon St Jean : 
« Annonce de la trahison de Judas et du reniement de Pierre » 
 
Louange à toi, Seigneur,
Roi d'éternelle gloire !
Salut, ô Christ, notre Roi :
obéissant au Père,
comme l'agneau vers l'abattoir
tu te laisses conduire à la croix.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d'éternelle gloire !

L'un de vous me livrera …
— Comment Jésus peut-il dire des choses pareilles, se demande Jacques.
— Il a perdu la tête ! pense en lui-même Jude.
Et voici les apôtres qui se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Oui… Ils se croyaient bien les apôtres : fidèles, saints… — Aucun d'entre nous n’est capable de trahir Jésus, quand même ! Que va-t-il encore chercher comme idée saugrenue ? Et d'ailleurs, même si cela devait arriver, Pierre est là pour donner sa vie pour lui : on est tranquilles.
Ils font quand même un peu pitié les apôtres ce soir- là… Malgré trois ans à marcher à côté du maître, ils sont encore convaincus que rien ne peut arriver à Jésus car eux, fidèles serviteurs, sont là pour le défendre. Gare à celui qui osera toucher à Jésus avant qu'il ait rétabli le pouvoir temporel d'Israël ! Et puis, d'ailleurs, ils sont tellement fidèles, eux, qu’aucun ne serait capable de livrer Jésus. Quelle illusion… Pauvres apôtres…
Mais n'allons pas trop vite à les condamner. Changeons de contexte et regardons comment nous agissons nous-mêmes : sommes-nous vraiment si loin de cette attitude ?
Bien sûr, avec Judas, nous n'avons rien en commun, n'est-ce pas ? Non, quand même… Nous, nous ne volons pas dans la bourse commune. Bon, cela nous arrive peut-être d'être bien contents lorsque la caissière se trompe en passant nos produits et oublie de nous saisir le tournedos. Mais ce n'est pas la même chose… Nous, nous ne trahissons pas nos amis. Bon, cela nous arrive de ne pas décrocher le téléphone quand nous savons qu'il a besoin d'être consolé : « Le match va commencer ! Qu’il appelle plus tard ! » Mais ce n'est pas la même chose... Nous, nous ne tuons pas. Bon parfois cela ne nous dérange pas de critiquer ou calomnier telle personne, foulant aux pieds sa réputation. Mais ce n'est toujours pas la même chose…
Et avec les autres apôtres : avons-nous quelque ressemblance avec eux ? Hélas, oui aussi… Une dispute avec notre conjoint, notre patron, notre salarié, notre père ou notre fille ? Ce n'est jamais de notre faute, c'est bien l'autre qui a commencé. S'il n'avait pas dit ceci, s'il ne m'avait pas regardé comme cela ou s'il n'avait pas oublié telle affaire, il n'y aurait eu aucun souci. Car moi je ne suis jamais responsable…
Et oui. Les apôtres nous représentent bien autour de cette table tous autant que nous sommes : lâches, traîtres, orgueilleux ou jouant les héros parfois. Et pourtant, voilà les hommes que Jésus choisit pour être les piliers de l'Église qui naît ce soir-là dans le sacrement de l'Eucharistie.
N’est-ce pas un soulagement pour nous de savoir que Jésus ne choisit pas des parfaits ? Il n'attend pas que nous soyons sans péché pour nous aimer. Il nous aime et nous choisit tels que nous sommes, avec notre péché, notre faiblesse, notre incapacité à pardonner, à reconnaître que nous avons fait le mal. 

Alors, pendant cette Semaine Sainte, osons abattre nos masques et avoir recours à son Pardon dans le Sacrement de Pénitence et remercions-le de nous aimer ainsi. 
Sœurs de l’Union-Chrétienne de Saint Chaumond

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C’est par la prière de demande que nous traduisons la conscience de notre relation à Dieu : créatures, nous ne sommes ni notre origine, ni maître des adversités, ni notre fin ultime, mais aussi, pécheurs, nous savons que nous nous détournons de notre Père. La demande est déjà un retour vers Lui.
— Catéchisme de l’Église catholique
 
 



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